mercredi 19 décembre 2007

La "citacon" du jour...

... de la semaine, voire du mois si l'on se réfère au récent rythme de publication sur votre nauséabonde feuille de chou préférée !

Lansbmag vous propose donc, pour les fêtes, le concept de "citation à la con" que nous résumerons par le terme précis, pointu de citacon. N'appelez pas le 3637, cela n'a rien à voir avec le Sidaction ni même le Télécon !

Si, au cours d'un interminable repas de famille pendant le réveillon, la discussion s'éternise autour du gypaète barbu ou du vautour pnercoptère (la faute, sans doute, à notre précédent article), n'hésitez pas à dégainer votre arme secrète, la citacon donc, pour recentrer les débats sur des choses plus légères et plus intelligibles.

Le beauf moyen, dont votre famille regorge, comme la plupart des familles françaises d'ailleurs, vous en rendra grâce. J'en veux pour preuve la bonne citation (ou citabon) du grand Charles de Gaulle, qui déclarait sobrement: "Les Français sont des veaux".


Cette rubrique "philosophie du pauvre" ouvre donc ses portes avec l'un des plus grands penseurs Argentins du XXème siècle, qui fut rendu célèbre par un attribut corporel qu'il partage avec Dieu. Vous l'aurez deviné, il ne s'agit pas du cerveau mais de la main, et notre homme a probablement plus fait rêver le genre humain qu'un BHL...

Voici donc le grand Diego Armando Maradona, dont nous publions ci-après deux clichés à titre informatif pour les plus jeunes. Vous reconnaîtrez aisément un "Pibe de Oro" du temps de sa splendeur sportive, puis l'idole à la popularité intacte mais sous l'effet d'une violente crise d'aérophagie...
















"Arriver dans la surface de réparation et ne pas pouvoir tirer, c'est comme danser avec sa soeur !"

Diego Maradona.


sources photos:
http://kinni.sport24.com et http://www.smh.com.au

lundi 17 décembre 2007

Rubrique "Reluquer", ou comment "Regarder" autre chose que des fauvettes babillardes ou des linottes mélodieuses !

Que dire pour me faire pardonner une nouvelle fois auprès de mon lectorat pour une si longue absence sur la toile ? Rien, je n'ai pas d'excuse valable si ce n'est le manque de temps d'écrire des conneries (ceux qui connaissent mon taux d'activité actuel savent combien cette dernière phrase est provoc)... passage à vide temporaire ou évolution aussi majeure qu' inéluctable ? L'avenir le dira !

Je vous propose en attendant de mettre entre parenthèses les aventures du très décrié Main-Main (dont j'étais pourtant assez satisfait à titre personnel), et vous invite à une étude de texte qui ravira j'en suis sûr les professeurs de lettres les plus émérites de mon lectorat.

Et croyez-moi, il y en a, les rumeurs les plus folles prétendent même que les géniaux Sartre et de Beauvoir relisaient, en leur temps, les plus belles pages du Lansbotouf avant de procéder à l'acte de chair !
Foutaise ou intox ? Je vous laisse choisir...

Nous allons donc nous livrer à une courte analyse syntaxique de la rubrique "Regarder" du site d'un confrère que l'on ne présente plus, mais que l'on cite toujours avec plaisir, le célébrissime Lionel Tassan. Nous vous révélerons en exclusivité les dessous d'une telle rubrique, et nous verrons qu'à lire entre les lignes, on découvre des choses ma foi plus prenantes (notez le choix du verbe), si c'était possible en tous cas, que les rites reproducteurs du coucou gris ou de l'accenteur mouchet... Nous sommes, en somme, plus près du lubrique que de la rubrique !

Passons sans plus attendre au texte proprement dit.
En gras est reproduit en intégralité et sans intervention de notre part le texte de Lionel de la page "Regarder". En italique et en couleur, vous trouverez la traduction simultanée ainsi que les con-mentaires de nos cono-étymologistes (les étymologistes spécialistes de la connerie).

Il serait faux de dire que lors d'une pratique sportive comme le ski ou l'escalade, on n'est pas là pour regarder le paysage. Ne choisit-on pas aussi nos itinéraires en fonction de leur beauté ?
Il faut lire "Il serait faux de dire que lors d'une pratique sportive comme la drague ou le buvage de verre, on n'est pas là pour regarder les buenasses. Ne choisit-on pas aussi nos partenaires en fonction de leurs tétés ?"


Cependant, ce n'est pas le seul objectif et le plaisir du geste a une place toute aussi grande.
Là tout est clair !


En revanche, en randonnée à pied, tout simplement, avec un petit sac à dos, on part souvent dans un but plus contemplatif : découvrir de nouvelles contrées,
Faute de frappe, il faut lire "de nouvelles trainées"

aller à la rencontre d'une espèce animale,
aller à la rencontre d'une gonzesse qu'aime le mâle...

cueillir des fruits ou des champignons.

L'auteur veut probablement parler de fruits défendus, comme la moule, (si, si , c'est un fruit de mer !) Le coquin ! Quant aux champignons, on imagine aisément qu'il s'agit dans ce cas précis de les éviter !

Ce sont ces moments-là que je veux vous faire partager ici.

Un plan à plusieurs à présent ! Tout ceci est follement décadent, on adore !

Voici en exclusivité pour vous chers lecteurs, l'avant première de la rubrique "Reluquer" qui se cache derrière l'aimable enseigne familiale
"Regarder" de Tassan.com.


L'explication de texte continue avec la traduction de "Rencontre exceptionnelle avec la chouette chevêchette" (sortie 70 de l'an 2007)


[Le titre caché étant évidemment: "Rencontre exceptionnelle avec une chouette levrette !"]

Par une journée fraîche d'automne (pas loin de -10°C dans certaines "fosses à froid" des plateaux)
[lire plus prosaïquement: chez certaines "filles frigides" du plateau], me voilà une nouvelle fois reparti à la recherche de la chevêchette [lire "levrette"].

Comme à chaque fois, c'est un peu l'inconnu car cette chouette [lire "minette"] est très discrète et seul son chant peut permettre de la localiser. Fort heureusement, je commence à bien connaître mon secteur et une fois de plus, la chance me sourit car je repère deux chanteurs [lire "chanteuses" ou "entraineuses" voire encore "gueuses", les avis divergent] distantes d'un petit kilomètre
[lire "un petit mètre"].

Faut reconnaître que l'époque est favorable. Il fait encore nuit et pas question de faire des photos. J'en profite pour aller balader afin de ne pas rester inerte compte tenu du froid ambiant. Sur le chemin du retour, je repasse à proximité d'un des lieux de chant de chevêchette
[lire encore une fois "levrette"] et me pose.

[Le désir d'action du narrateur est palpable, tout comme sa frustration devant l'inactivité forcée dans le froid de l'aube naissante]
.

Toutes les crêtes des épicéas [ne s'agit-il pas plutôt des buissons et arbustes ?] sont passées à la jumelle sans succès. Je photographie quelques becs-croisés et reste une bonne heure dans le secteur. [lire "Je rumine les bras croisés et j'ai la trique de bonne heure."]


Tout à coup, je suis attiré par des cris d'excitation de quelques passereaux qui volètent agressivement d'arbre en arbre. [lire "Tout à coup, je suis attiré par des cris d'excitation de quelques puceaux qui furêtent agressivement et dont les pénis dardent.]

Ils ont repéré une chouette et l'importunent. [lire "Ils ont repéré une levrette qui demande de la tune"]

C'est leur façon à eux de signifier au petit rapace, qui est leur prédateur la nuit, qu'il n'est pas le bienvenu. [lire "C'est leur façon à eux de signifier aux petites pétasses, qui sont leurs partenaires la nuit, qu'elles ont le cul bien en vue !"]

La suite est en images... [Rien à rajouter...]


Oh la vache !


PS: il va sans dire que je suis le plus grand fan (qui a dit le seul ?) de la rubrique "Regarder" de mon ami Lionel qui me permet de moins passer pour un con dans les dîners en ville quand la discussion tourne autour du circaète Jean-le-blanc , du lagopède ou du héron bihoreau. Respect donc pour ces pages culturelles sur le site d'un des plus grands torcheurs de pente de la décennie !