mercredi 15 décembre 2010

La redoutable surpuissance de l'intrépide "Roux-Man"...

De nouveaux longs mois d'absence n'ont pas épanché ma soif de bêtise acidulée... Las c'est encore une fois le manque de temps et mes occupations aussi diverses que variées qui vous auront privés de la plus détestable feuille de chou de la toile... 

Heureusement, comme le clamait le Prix Nobel de Physique Nucléaire 2026 Monsieur Didier M., je suis "back dans les bacs", les bras chargés d'âneries. Parmi celles-ci, un cortège de sornettes putrifiées et autres calembredaines avariées dont la première débarque dès maintenant, sous forme d'un vibrant hommage à un jeune super-héros qui gagne à être connu...

Je laisse la main à Julien Lepers...

Indice chez vous: mon médecin s'appelle Martens...

Top, jeune éphèbe à la peau pâle et au cheveu blond cendré, je... stop. 

Top, bel enfant au teint blanchâtre et au crin blond vénitien, je... Stop. 

Reprenons. Voilà. 

Top, superbe Adonis au pigment albinoïde et au poil orangé, oui, c'est mieux, je combats l'idée que les roux sont mal odorants comme certains mâles au dos rond... (Lansb 1 -  Solaar 0)

Puissant grimpeur cuvettard de la nouvelle nouvelle vague, les 8c tremblent devant ma fermeture de biceps et vibrent au chant de mon exclusif  rire nasillard et franc. Toute l'impétuosité de la jeunesse transpire par mes pores piqués de poils auburns, et je ne doute de rien, ni de moi (quoi de plus normal), ni des autres (ce qui est parfois cocasse). La légende prétend ainsi qu'ayant vite compris qu'un moniteur d'escalade se devait de préserver sa santé, j'aurais proposé à certains clients de tester des sauts dont je n'étais plus tout à fait certain. En cas de réussite de la part d'un Néerlandais bedonnant et à la motricité hésitante, aucun danger, je pourrais me risquer sans mettre en péril mon intégrité physique. Imparable ! Mais ce n'est qu'une rumeur...

A quoi tient le succès de Charlie "La Hache" ?

Certains théoriciens soutiennent que le nuage de femelles gravitant dans son orbite n'est dû qu'à son stick Axe qui "laisse le charme agir". Quiconque a déjà eu l'occasion d'approcher ses capteurs nasaux de son aisselle après une journée de grimpe est à même de trivialement démonter cet axiome.

Non, c'est plutôt à cette bouille d'ado sur le retour, à ces mèches rouquines et rebelles au lever, à ce sourire ravageur quand il n'est pas sadique, à ces bras de déménageur (ou de pépiniériste, mais nous y reviendrons) que notre Apollon doit son succès grandissant auprès de la gent féminine. Enfin féminine, si tant est que l'on puisse considérer comme féminin un bipède ovidé à la puberté bubonnante, ricanant niaisement avec sa meilleure copine chaque fois que son regard grossièrement fardé croise les yeux de braise de notre protagoniste...

Charlie "La Hache" au naturel, une pose de pied typique de la "new age power Güllich generation", mais une coupe de cheveux bien à lui...

Charlie "La Hache", donc, possède, comme tous les super héros, des pouvoirs venus d'ailleurs. Seraient-ce ce gainage Chartrousin, ce serrage de prise Grenoblois, cette rage de croix dont il a volé le secret au quasi-liliputien Rackam ? Peut-être, mais c'est accessoire.

Non, ce qui a fait la réputation d'invincibilité de notre personnage, c'est le désormais célèbre "hurlement au souffle fétide". Vêtu d'un simple tshirt manche longue de mauvaise coupe made in Roumania, ou d'un pull aux couleurs improbables made in Kurdménistan, le "Justicier de la DDE" (rapport à sa couleur fétiche) adopte toujours le même modus operandi

- il pose sa main droite sur la tête de son adversaire, la manche du haillon débouchant telle un pot d'échappement au niveau du nez. 
- de sa main gauche, il écarte son col et plonge sa bouche dans le vêtement enguenillé à proximité de son aisselle. 
- il souffle de toutes ses forces dans la manche, expirant du tuyau ainsi formé une odeur macérée d'aisselle pas fraîche directement dans le tarin de sa proie. 
- dès qu'il peut reprendre son souffle, il accompagne cette combo mortelle (rond rond carré triangle sur votre  PS3) d'un hurlement strident "Rouuuuuuux Maaaaaaaaaaaaaaan !" signant ainsi de façon indubitable son méfait.

Une fois transformé en "Roux Man", rien ne semble pouvoir arrêter "L'ogre de la DDE" !

Jeu puéril d'un garçon plus tout à fait enfant et pas encore adulte, pensez-vous ? Bourrique écervelée tout juste capable de broyer de minuscules réglettes de bois sur le Güllich du CSU ? Ce serait se montrer bien réducteur quant à la personnalité de Charlie. Bien peu de ses jaloux détracteurs savent que notre homme est suffisamment fleur bleue pour travailler avec passion comme pépiniériste, en compagnie de sa toujours jeune génitrice...

Suffisamment lover pour chuchoter un timide "Je t'aime" à l'oreille d'une conquête de bar lors de leur première nuit ensemble, sur un mauvais pled dans le sable froid d'une plage plongée dans la nuit Corse...

Suffisamment impliqué dans l'économie de son pays pour acquérir des articles dont il n'a pas besoin, comme un radiateur d'occasion provenant d'un camion, uniquement dans le but de décorer la banquette arrière de feu son antique Laguna break tout en relançant la croissance...

Suffisamment humaniste pour dénoncer le travail des petits chinois des usines Nike en ne portant, hiver comme été, qu'une seule et mythique paire de "Doc" presque neuve malgré les nombreuses années d'utilisation intensive...

Malgré leur aspect délabré, ces reliquent s'arrachent à prix d'or lors de mises aux enchères organisées par "Bravo Girl!", "Ok podium !" et "Puberté magazine"...

Définitivement romantique, ayant malgré son jeune âge perdu foi en l'Amour, Charlie est, au delà du surhomme, un coeur à prendre, une âme à restaurer. Si une belle et pulpeuse jeune femme d'une petite vingtaine d'années se sentait l'âme d'une bricoleuse, nul doute qu'elle pourrait faire (re)naître de cette épave le plus fier des navires... A bonne entendeuse...

NDLR: à part le cliché des Docs, réalisé sans trucage, les oeuvres de cet article sont une nouvelle fois griffées "jouydesign.com". On remercie ce partenaire historique de continuer à nous fournir un travail de telle qualité ! 

dimanche 15 août 2010

Hulk Hogan is not dead !

Des semaines passées en Allemagne pour les épreuves de guide. Un goût immodéré pour le mauvais, goût, justement. Un sens inné de la dérision. Une passion secrète pour Rudi Völler. Une admiration sans bornes pour Nigel Mansell. Du respect pour Pierre Bellemarre. Il m'en fallait une, c'est une évidence. Depuis des années, j'en rêvais. Ein Schnurrbart. Une moustache. Les Teutons d'avant-guerre ne disaient-ils pas: « Ein Kuss ohne Schnurrbart ist wie Suppe ohne Salz » ? ("Un baiser sans moustache est comme une soupe sans sel", absolument authentique !)

Les contraintes familialo-socio-intimes m'ont longtemps barré la route de la barre de poils sur la lèvre supérieure. J'étais en quête d'un mobile, d'un motif, d'une excuse, d'un justificatif valable pour autoriser cette insipide frange pileuse à échapper à la lame vengeresse et implacable de mon Mach 3. Et puis la saison de canyon est arrivée, et la solution s'est présentée d'elle même. Comment se débarrasser des hordes de clientes sous le charme irrepressible de votre serviteur ? Comment éloigner la Suédoise pulpeuse dégoulinant de désir aux abords des vasques lorsque le lumineux moniteur déclame son speech humoristico-alarmant impeccablement rodé sur la sécurité ? Comment bouter hors de son espace personnel les Italiennes armées d'obus à en faire craquer leur bikini ? Comment refouler inlassablement les lolitas russes aux plastiques aussi parfaites que... plastiques, et au regard de b(r)aise ?

Une moustache pardi ! Le voilà mon prétexte en chêne massif ! C'est l'outil indispensable contre les buenasses ! L'arme absolue anti-bombasse ! L'abri anti-atomique par excellence ! Le tue-l'amour le plus radical jamais élaboré ! L'antidote contre les femelles en rut ! Ce n'est pas pour rien si les "spounz", grands amateurs de staches devant l'éternel, ont une démographie cataclysmique ! Pas non plus un hasard si les chinois sont aussi imberbes que productifs au lit ! Pour contrôler l'explosion démographique dans ce grand empire d'Orient, Coluche préconisait la sodomie: "Apprenez-leur le bon trou, qu'ils s'enculent ces gens-là !". Allons plus loin: rendons-la moustache obligatoire pour tous les Pékinois ! Mieux que le préservatif, et en plus t'as pas le Pape sur le dos !

Restait à savoir quelle forme donner à ce nouvel appendice décoratif. Là encore, le choix est vaste, même si, visant la laideur, pas trop moyen de se rater. Le fil de poils façon Dalì (trop raffiné), les belles bacchantes à la Nietzsche (trop long à faire pousser), le carré noir Adolf-staïle (inassumable depuis 1945), le rectangle fourni made in Magnum (intemporel, on est sûr de ne pas se tromper)... que choisir ?

Facile: simplement un truc qui me ressemble ! De qui, ou de quoi, ai-je vraiment l'air ? A quel célèbre possesseur de moustache m'apparente-je ? Une grosse quinzaine de secondes de profonde introspection et la lumière fut: la massivité de Hulk Hogan, terreur du catch des 80s, la prestance de Dennis Hopper dans "Easy Rider", le tout soupçonné d'une once de charisme de Bruce Willis dans "16 blocs". La preuve en images...

Hulk Hogan après une sévère cure d'amaigrissement est méconnaissable. Mais il n'a jamais été aussi affûté...
Realisé sans trucage. 
Attention: ne convient (vraiment) pas à un enfant de moins de 36 ans.


Au final, le constat de cette piteuse expérience pileuse est un échec cuisant: l'aimantation quasi-systématique des êtres humains porteurs du double XX est inchangée. On me trouve original, jamais vraiment beau mais rarement totalement laid, par contre cette autodérision bon enfant fait mouche. Il m'aura fallu trois décennies pour m'en rendre compte, mais il faudra s'y faire: il n'y a pas que le physique qui compte. Qui eut crû qu'un jour cela m'arrangerait ? 

jeudi 12 août 2010

La citacon du moment...

La grand messe aquatique estivale laisse peu de temps au moniteur d'escalade que je suis de coucher sur papier, ou sur pixels, les conneries orales qui pourtant fusent multi-quotidiennement dans le cadre du métier, ou du débriefing-détente intra-moniteurs en soirée autour d'une côte de boeuf garnie façon Auberge du Col...

C'est bien dommage, mais l'heure est aux rotations dans les magnifiques canyons du Sud Corse, aux visites de la famille en vacances, et aux trop rares journées de repos auprès de l'être cher. Bref, les articles chiadés, les photomontages, ainsi que les tubes planétaires (dont un déjà prêt dans les cartons), ce sera pour la rentrée, en espérant que mon nombreux public aura su m'attendre jusque là !

Pour patienter, un truc tout court et tout con dans la lignée des célèbres "noces de marmotte" pondues un été il y a quelques années (et qui n'avaient, me semble-t-il, reçues qu'un accueil tout au plus frileux pour ne pas dire glacial)...

Un mot aussi bon que son goût est mauvais (au sens propre comme au figuré ?), inspiré par l'eau limpide du Purcaraccia peut-être, mais surtout par la mésaventure d'un ami proche qui, j'espère, se reconnaîtra sans que j'aie à le nommer...

Il ne faut pas dire 
<< Femme fontaine, je ne boirai jamais de ton eau >> !

Même si, après coup, il est fort à parier que l'on ne l'y reprendra plus...

Pour le reste, ma passion dévorante pour les moustaches, sans doute inspirée par maître Yannick Guérillot, ainsi que l'éloignement forcé de ma compagne m'ont autorisé une petite fantaisie dont je rêvais depuis un bout de temps... rapide reportage photo sous peu !

jeudi 17 juin 2010

Le jour du Lesbros: "Opé-day" !

Il en a, comme beaucoup rêvé. Votre serviteur l'a fait ! Après bien des invités prestigieux sur cet essuie-fesse virtuel, voici à nouveau le tour d'un Voloboy patenté d'être croqué dans ces colonnes. Voloboy ? D'après "Le Petit Lansb-mag illustré" millésime 2010, il s'agit simplement d'un être qui est à Volodia Shashahani ce que les "Cocogirls" étaient à Stéphane Collaro ou les Claudettes à notre chanteur blondinet prix Nobel d'électricité dans les années 70.

"Opé-day": le jour du Lesbros ! Derrière ce slogan aussi astucieux qu'homophobe se cache avant tout une faute de frappe que, comme de coutume, j'ai préféré ne pas corriger... "Opé" au lieu de "Olé" donc, pourquoi pas ? Ca élargit le champ du possible, comme dirait Rocco Siffredi. En ajoutant un nom commun, laid et sale à ce trigramme, on obtient un autre nom commun autrement plus flatteur: "opéra". Superbe ! Et l'en ajoutant au résultat précédemment obtenu le nom, propre cette fois, d'une ville du Gers chère à Dieudonné, on obtient un nom commun multifacettes: "opération". Divertissant ! Et en réfléchissant un peu plus encore, on pourrait s'amuser ainsi à loisir avec des jeux de mots plus récréatifs les uns que les autres...

Malheureusement, nous ne sommes là que pour nous amuser... pas pour trop réfléchir. Intéressons-nous donc à un être aussi chétif qu'attachant, aussi beau que brun, aussi classe que discret: Olivier "Ole" Lesbros. 

Derrière ce prénom d'un classicisme mortel pour la génération de la seconde moitié des seventies se cache un personnage tout ce qu'il y a de moins habituel dans sa pratique de la montagne et surtout, dans l'évolution qu'a suivie sa carrière de "torcheur de pente". Car c'est exactement le terme qui pourrait caractériser "le Lesbros" des cinq premières années du siècle. Un infatigable cocheur de couloirs et autres faces en 5.x, dans la droite lignée du quatuor qu'il idolâtrait secrètement, isolé dans l'intimité de ses cabinets: le BLMS of course (ceux qui ont répondu "Nimp Crew" me copieront 100 fois l'intégralité de la rubrique "Regarder" de Lio Tassan de ces 10 dernières années).

Le cheveu brun et impeccablement coiffé, la tenue toujours nette et smart, le Lesbros est propre sur lui et ne s'accomode jamais d'un vulgaire "kosovar" (terme générique désignant un survêtement mal taillé et sur-usé façon Lansbo-Jouy) comme certains de ses anciens acolytes de la pente au look Yougo-Roumain. 

Chez Ole, on ne succombe pas aux modes éphémères du corps bronzé et sculpté, tiraillant les mailles d'un marcel blanc XXL désespérément trop ajusté... Point non plus de bombasses au cerveau contenant l'intégrale de la bibliothèque de Franck Ribéry, et au physique plus que généreusement armé en attributs propices à enflammer la gent masculine. Du classique, du traditionnel, du bien éduqué. Pas de faute de goût. L'éducation sans bavure, le charisme réel mais discret. En un mot, une certaine forme de classe.

Le bras se porte long et mince, pas plus épais que le "Nouveau Bescherelle" selon Manu le Folgoc... Le mollet est solide et haut, pas plus gros qu'une gousse d'ail transgénique, pour privilégier l'efficacité en ski alpinisme. Enfin, le cul est petit et ferme, comme les aime Magloire...

Pendant une demi-décennie, "the skier formerly known as Ole"* va écumer en couple la plupart des lignes les plus sérieuses de l'Alpe, devançant probablement les pionniers Valençant (mari et femme également) par le nombre et la difficulté des réalisations communes dans cette activité très spéciale qu'est le ski de pente raide. Les grandes gueules, la primeur, la virilité barbue, et la reconnaissance médiatique en moins. O tempora o mores !...

* hommage à Prince, pour les amateurs...

L'année 2010 sera pourtant celle de nombreux et tristes chambardements dans la vie de notre Olivier. Passons sur sa vie privée passée qui ne regarde que notre homme, pour citer les disparitions coup sur coup de deux de ses plus proches complices et excellents skieurs de pente cet hiver: Olivier Cordeuil et Nico Wirsching. Un choc pour la communauté du ski de montagne cuvettard, un séisme de grande amplitude pour notre autrefois-insouciant ami.

Préférant anticiper que subir, il délaisse les grands toboggans glacés qui ont fait sa renommée locale pour se lancer un nouveau défi purement sportif cette fois: les compétitions de ski-alpinisme. Les années ayant rendu possible le contact avec son idole d'antant, c'est en compagnie d'un autre grand des espaces blancs qu'il s'alignera aux tarlouzeries-collant-pipettesques de l'hiver. Pardon, je voulais parler des épreuves de ski-alpinisme. L'illustre Matt "La Bête" Bordin et Olivier en tutu sur des lattes de 55mm de large et pesant 300 grammes, qui l'eut cru ? Comme on dit "Lesbros m'en tambent", avec nos excuses pour cette contrepétrie discount...

Ils ont troqué leur arrogance, fierté, et palmarès sévèrement burné pour des combinaisons moulantes et un mépris total du ridicule. Qui a dit que les grands hommes ne mûrissaient jamais ?

Leur devise ? Elle est originale et complémentaire, à l'image du solide duo formé par ces deux ex-croiteurs:

Pour Opé, c'est un clin d'oeil à "Garçon George" et à sa nouvelle activité de prédilection: "Plus de peur que de mâle".
Pour Matt, on penche pour un sobre et très adapté "Plus de mâle que de peur". Une description plus vraie que nature qui lui colle à la peau mieux encore que son préservatif intégral orange et noir !

Lassé des railleries à répétition de notre équipe journalistique sur la circonférence Kate-Mossienne de ses bras (dont l'efficacité en escalade est pourtant très respectable), il fonde avec Lionel Tassan, multiple vainqueur du Lansbotouf, David Zikp, cible récurrente de nos chroniqueurs, et Manu-Le-Golfoc, grammairien amateur, un journal satyrique concurrent de Lansb-mag: "Tass-âneries".

Attaquant le L sur ses multiples conquêtes supposées dans le monde de la nuit grenobloise, il sera rapidement débouté pour accusations sans preuves, voire sans fondements... Lansb-mag en revanche, en outil de presse renommé ayant pignon sur rue, ne se livrera pas à pareille offensive sur la vie privée d'un homme, fût-elle futile ! (NDLR: J'aime bien ça, pas vous ?)

En revanche, nous lâchons en exclu pour vous chers et avides lecteurs nos gros soupçons sur UN seul "target" de notre ami: une certaine Maud C... Eh oui, le Grand Manitou ne peut pas être de toutes les manifestations sociales de la région, mais ses réseaux-ragots sont tentaculaires... Le premier qui trouve d'où sort cette rumeur, qui déterre la taupe quoi, gagne un Fulap de la couleur de son choix...

Parallèlement à ce que l'on pressent être un renouveau sentimental, que chacun lui souhaite aussi débordant en sensations que maladroitement dissimulé, Opé décide de pousser plus loin le concept des "activités à/pour pédales". Vélo à outrance depuis sa Chartreuse d'adoption, et, pour s'occuper les journées pluvieuses de l'intersaison... poterie ! Une connerie de plus pensez-vous ? Anti, et je le prouve... les flyers de ce Lesbros-new-age se trouvent jusque dans les gîtes les plus reculés du pays du Verdon:


Quoi qu'il en soit, en remerciement pour ses innombrables contributions de qualité à volo.com, en guise de bon courage pour ses nouvelles aventures plus terre à terre (poterie, tout çaaa...), souhaitons à notre  ami bon vent grâce au triple L: Long Live Lesbros !

dimanche 23 mai 2010

Robin en Bois ou le Old Crimpeur oublié...

C'est bien connu, les journalistes disent n'importe quoi, et sur un ton généralement péremptoire enflé de certitudes branlantes qui plus est. En ce sens, Lansb-mag ne fait pas exception à la règle. Bien au contraire. Là où nous plaçons la barre encore plus haut cependant, c'est que nous vomissons parfois sur des gens que nous ne connaissons même pas. Nous, nous disons n'importe quoi sur n'importe qui, n'importe quand. Mais, différence notable, nous le faisons bien. Du moins en avons nous la prétention. 

L'homme dont il est question aujourd'hui a été sacrifié sur l'autel de la célébrité par ses amis, camarades, co-nimpeurs, vautours, skateurs, applelez-les comme vous voudrez. 

Il était plus que temps de réhabiliter cet authentique martyr dans nos colonnes...

"And today's guest is..." (roulement de tambours)... (tambours encore plus fort)... (les mecs aux tambours grimacent)... (tambours au taquet !)... (cimbale libératrice !)

"Ladies and Gentlemen, let me introduce the woooorld famous and legendary...
Robin "Rob Roy" UUUUUUUUUUtzman !"

(silence)

Merde, normalement c'est (foule en délire) !

Essayons encore: 

Robin Utzman. 

(assistance demeurant interrogée)

Le très secret et intriguant Robin Utzman dans un style de pente raide terriblement "2000s": le culte du nimp-virage à son paroxysme !


Les plus célèbres BLMSologues (Professeurs agrégés JP. Renaud & L. Grenet pour ne citer qu'eux) n'ont peut-être jamais entendu ce nom d'obédience savamment teintée de judaisme, c'est vous dire ! Alors, quelqu'un dans l'assemblée ? Robin Utzman ? Non ? Décidément...

Alors pourquoi ? Pourquoi avoir initialement intégré cet illustre inconnu au trio en devenir de la Nimp Crew ? La réponse est pourtant simple, nous vous la présentons en exclu depuis les archives nationales du BLMS, récemment déterrées par des archéologues isérois... Cette conversation a été datée à la "Connerie de 14ème degré" plus communément connu sous le nom de C14 et pourrait remonter au du tout début du siècle... 

Pour nos lecteurs les plus incultes, la section Défense de la Langue du Lansb (DLL, rien à voir avec un quelconque terme informatique barbare) de LM, présidée par Raymond B., précise que les indications en italique sont des didascalies... Toi aussi, prépare ton bac Français avec Lansb-Mag !

Génèse de la Nimp Crew selon Saint L. (ouah !)
Livre I, Chapitre XII

La scène se passe dans la salle principale d'un restaurant d'une chaîne mondialement connue dont l'enseigne rend, dans tous les pays de la planète, un vibrant hommage à un éminent membre fondateur du BLMS... 

Les protagonistes sont attablés, les doigts et les lèvres luisants de gras. La plupart du temps, leurs bouches sont pleines et leur silhouette avachie est courbée vers leur plateau sur lequel ils piochent de la bouffe aux hormones presque sans discontinuer...

Nat: "Bon, avec Jérôme, François, et moi, on est trois... c'est pas mal non ?"
Le Jouy (objectant, ses joues roses gonflées par une bouchée trop grosse): Voui mais au béhèlème-effe ils fffont 4...
Le Ging' (l'index en l'air): ...et en plus ils sont forts...
Le Jouy (ayant enfin dégluti): ... et en plus ils sont beaux...
Nat (façon Perceval de Kaamelott): C'est pas faux...
Le Jouy (la voix en pleine mue pubertaire): Il nous faut un quatrième, pas à chier... et beau si possible !
Le Ging' (l'index et le pouce levés cette fois): Et fort aussi... ça fait beaucoup !
Le Nat: T'es marrant toi, on a fait le tour de nos connaissances, on n'est que trois à vouloir être potes...
Le Ging': ... sinon je connais un gars sympa, prof de sport à la fac, bien motivé pour torcher et qui...
Le Jouy (l'interrompant violemment): Si c'est encore pour nous refourguer ton bouffeur de gouda chétif qui assassine les insectes à grands coups de raquette tarlouzesque overlight, tu peux te le garder... on le prendra à la limite que si on trouve personne d'autre ! Et encore !
Nat (Perceval...): C'est pas faux...
Le Ging': Bon... sinon j'ai un autre gars, sympa aussi, costaud en plus, Robin; je l'ai croisé en ville une fois !
Nat & le Jouy (interloqués): C'est qui lui ? Il skie au moins ?
Le Ging': Ben ouais, enfin je crois. Ca peut pas être pire que le L de toutes façons non ?
Nat: C'est pas faux...
Le Ging': En plus il est super grand, il doit pas pouvoir chausser des blades, ses pieds déborderaient !
Le Jouy: Ouais, ça lui ferait au pire des patins à glace ! Ha ha !
Nat: C'est pas faux !

Bip bip bip bip !

Nat & le Gingreau: c'est quoi ce truc ?
Le Jouy (énervé mais rougissant): rien, c'est ma mère qui me "bipe" sur mon "tatoo"... ta putain de tribu garde le contact avec vous...*
Le Ging (disjonctant littéralement): T'as qu'à lui dire pour rigoler qu'on lui chie dans la bouche !!!
Le Jouy (recrachant son big-mac à moitié mâché sur son plateau déjà carnagé): Abo ! Pas drôle en plus, pas total respect man là yo !
Nat: C'est pas faux là !
Le Ging': Boah vous captez rien à mon humour, je suis trop en avance sur mon temps, vous verrez, dans une demi-douzaine d'années, ça fera marrer tout le monde ça !
Le Jouy (rassemblant les morceaux de burger éparpillés et les réinsérant illico dans son gosier): Faudra vraiment être demeuré pour rigoler à un truc auchi vulgos... scrontch scrontch monch
Nat: C'est pas faux...
Le Ging': Bon alors on le prend le Rob ? Je le texte via mon "tam-tam" ? Attends, je lui fais une blague: "J'ai ton parachute, où est mon sac à dos ?"*
Le Jouy: T'es sûr qu'il voudra s'associer à nous ? L'est encore foutu de dire non, pas forcément fou ton camionneur !
Le Ging': On va pas lui laisser le choix, on va même faire plus simple et rien lui demander ! Rédige un portrait rapide à la con, mets-le en ligne sur le site, avec un peu de chance il s'apercevra de rien ! Et hop, la Nimp Crew est aussi un quatuor ! BLMS beware: here we come !
Le Jouy (tout excité): Ouais ! Yo man back side flex kick grab 720 mac twist !
Nat: Ouais, on va les taper les 4 "tapés" ! A nous la gloire, les parutions Rider-Magazine, les Volo-apéros, les Buenasses, les motos et les caisses sportives ! On est les meilleurs !
Le Jouy & le Gingreau: C'est pas faux !

Alors, ce Robin Utzman...Robin des bois des temps modernes ? Les pauvres Crimpeurs en manque de médiatisation lui ont volé une partie de son identité pour lutter à armes "égales" avec le quatuor le plus en vue du début des années 2000, dans le but de devenir riches et célèbres eux aussi. "Robin en bois" serait-on donc plutôt tenté d'écrire, tant son absence de la scène médiaco-grenobloise aura marqué les esprits... et tant tenter le jeu de mots est tentant ! Tant et si bien que tenter c'est bien mais avons-nous tant le temps ?


Qui es-tu réellement Robin Utzman ? 
Skieur mystère à la liste de buts factice ? Possible... 
Torcheur de pente véritable et exceptionnel, exilé dans l'arrière pays Niçois pour "croiter" au calme dans le Mercantour ? Probable...
Ou encore malheureux pantin articulé par trois autres Crimpeurs complexés ? Qui le sait vraiment...

Toujours est-il que devant le manque que tu as créé, tes trois "amis" de la cuvette ont finalement dû se résoudre à sortir du banc de touche et à titulariser le désormais connu et reconnu David Z. Un "mâle" pour un bien pourrait-on dire. Dommage... car Robin, tu avais toutes les qualités pour permettre à tes acolytes de lutter avec la divine référence de l'époque: le BLMS: la taille et la force du B, la coiffure du M, le matos du S... et le style du L millésime 99-2000 ! Dommage en effet, je suis sûr qu'on se serait entendu à merveille !

Vous étiez forts à la Nimp Crew. Vous n'étiez pas les meilleurs, pas loin certes...mais vous étiez forts...

* spéciale cace-dédi aux 90s-lovers !

mardi 11 mai 2010

"Les Experts Grenoble" mieux que ceux de Miami ?

C'est en amateur éclairé des séries américaines que les chaînes nous servent jusqu'à plus soif à longueur de soirée que je fondais les plus grands espoirs dans les capacités d'enquête de notre chère (au sens propre) police nationale...

Pensez donc: un quart de poil de cul exhumé sur un cadavre putréfié enterré depuis 30 ans dans un terrain vague désaffecté, et à la fin de l'épisode, soit à peine 52 minutes plus tard pause pub comprise, le coupable, vieilli d'un gros quart de siècle et se terrant depuis son méfait dans le trou du cul de la Moldavie orientale, est enfin tiré par les oreilles et placé sous les verrous !

J'étais donc rempli d'espoir lorsque, délibérément fauché par un automobiliste ayant pété les plombs et mon scaphoïde gauche par la même occasion, je m'en allais porter plainte chez les homologues franchouillards de ces "Experts" dont TF1 et consorts nous relatent les exploits à tour "prime time". Erreur ! Il faut dire que j'avais placé la barre assez haut côté pièces à convictions:
une victime (moa), un certificat médical en bonne et due forme décrivant les préjudices corporels inhérents au sinistre, la plaque de l'agresseur, et pour compléter ce pack "Les Flics pour les Nuls", un témoin en chair et en os (non cassé lui) flanqué de son précieux numéro de téléphone ! Du caviar quoi !

Avec ça, Jack Malone ne se lève même pas le matin, il confie l'affaire au stagiaire boutonneux affecté aux 'stocopies et c'est torché ! Mais à Grenoble, certains n'ont pas la lumière à tous les étages et plus d'un mois après les faits, no news... normal paraît-il. Lourdeur de la mécanique judiciaire, surcharge des fonctionnaires, etc... Mouais. N'empêche que pour une fois qu'on souhaiterait qu'ils fassent correctement leur boulot et qu'ils communiquent un peu sur l'avancement, on est un tantinet déçu...

Néanmoins, à quelque chose incompétence est bonne. Loin de nous les "Experts", nous l'avons vu. A Grenoble, c'est plutôt "FBI (Fucking Bloody Infractions): portées disparuees" ! En relevant mon courrier ce matin, mon coeur s'emballe à la découverte d'une enveloppe officielle "Ministère de l'Intérieur" à déchirer des deux côtés, missive familière et redoutée de mes yeux de délinquant routier multi-récidiviste (pour employer des termes qu'un tribunal de police pourrait attribuer au passionné de pilotage ciselé que je demeure)... 
Merde, me dis-je, en l'ouvrant nerveusement et en la scrutant rapidement d'un regard épileptique: les mots permis de conduire apparaissent en gras et à plusieurs reprises: ça y est, mes précieux jokers ont enfin été décomptés, me voici piéton pour de bon...  Merde... mais en fait merde, j'ai mal lu, tout nerveux que j'étais comme le suspect qui se sait coupable et coincé ! 




"Merde ! Ces cons-là me rendent mon permis ! Vierge, 12 puntos flambant neufs ! Ca ne m'étais pas arrivé depuis 1998 et mes premiers retraits sur les routes Albigeoises au volant de ma fidèle Saxo VTS ! J'espère cependant que ce n'est pas le signe que ces abrutis de footeux vont gagner la coupe du monde ! Je suis ému, enfin presque !"

Chers lecteurs, c'est écrit noir sur blanc sur l'inestimable document ci-dessus: je n'ai plus effectué d'infraction susceptible d'un retrait de points depuis le 29 avril 2007 ! Ah bon ? Jetons un rapide coup d'oeil dans le rétro de 2009 pour ne citer que cette année là: 7 octobre, dépassement ligne blanche et rencontre honorifique avec le vice préfet qui m'arrête en personne alors que j'allais jumper à Gap avec le Jouy. 16 mars, radar mobile sur l'autoroute à Meylan. 30 mars, un brave +30 vers Sisteron. Etc... oubliés, cramés ! Peut-être simplement en retard. En attendant, ces points (et les autres) seront hypothétiquement décomptés d'un total de 12, ce qui me laisse plus de marge que les quelques maigres unités restantes jusqu'alors...

Enfin une bonne nouvelle après ce mois psychologiquement difficile pour moi, et surtout pour les autres, qui doivent supporter un L frustré tel un lion en cage, ou plus modestement un hamster dans une cagette... Comme dirait le publiciste de Carrouf, le positif est de retour ! En attendant que votre prétentieux serviteur le soit aussi... Et puis les points, c'est comme les sous, il faut les dépenser ! A cette occasion je vous donne rendez-vous très vite sur ma terre de prédilection: la Corse. A moi les travers à Orezza, les enfilades à Ortale, les dépassements ligne blanche à Aleria, les freinages de débile à Rumitoriu ! Hep garçon, tout ça sur ma note, ça me fait plaisir: je viens de recevoir ma paye ! 





dimanche 9 mai 2010

S'PUTE de Val' : ma Val' est une pute !

De longs mois d'absence ont probablement et légitimement égaré le mien public, sans doute las de consommer popcorn et touches F5 en pagaille dans la vaine attente de quelque bon mot ou d'une hypothétique vidéo... L'heure n'est plus ni aux excuses, ni aux longs paragraphes d'explications, ni encore aux reports de responsabilité plus ou moins fondés ("C'est la faute au Jouy qui livre pas les photomontages à l'heure").

Non, chers amis et lecteurs (le pluriel est-il d'ailleurs encore de mise ?), c'est sans autre préambule et le bras plâtré depuis un mois que je vous livre ce nouvel article, qui devrait (conditionnel de rigueur, évidemmous) précéder sous peu une nouvelle chansonnette filmée sans grande prétention artistique mais qui j'espère amusera la population des grimpeurs de la capitale des Alpes. Un truc dans l'esprit "Viguena" pour nos plus anciens fans. 

Vous le voyez, la source ne se tarit pas, les idées bouillonnent encore, mais l'état d'esprit actuel n'est pas toujours au beau fixe pour vous livrer connerie sur connerie au rythme des éjaculations d'un ami agrégé de mécanique lors de ses grandes années ! Un garçon aussi précoce intellectuellement que physiquement vous l'aurez deviné...

Vous le savez, une connerie s'écrit et se déguste l'esprit et le corps détendus, Ray-Ban vissées sur le crâne, sourire débile aux lèvres, regard rêveur, une bière fraîche dans une main et une buenasse décérébrée dans l'autre. A moins que ce ne soit, pour les membres dirigeants du PS, une pétasse d'un côté (spéciale dédicace à DSK) et Frêche en bière de l'autre...

Mais trève de disgression hors-sujet, à un mois du bac de philo cela fait mauvais genre. Vivre avec une professionnelle de la géologie et de la biologie a ses avantages: au delà de son expertise incontestable en anatomie humaine, vous découvrez au fur et à mesure de vos pérégrinations bien des choses sur la nature. Je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager mon panel de connaissances nouvelles...

Les "céphalopodes", par exemple, sont des animaux ayant leur cerveau sumontant directement leurs pieds, stricto senso. On peut citer notamment les pieuvres, voire les footballeurs les plus doués. En effet, certains étant carrément privés de ce précieux organe de réflexion, n'entrent pas dans cette classification. Selon "wikispecies" par exemple, Frank Ribery est un "prostitopode" de la plus pure espèce. 

Un poulpe, céphalopode patenté...

... suivi d'un morueopode baisé !
source: http://www.blogteam.sport24.com

Les "gastéropodes", pour faire simple, ont l'estomac lié aux pieds. Les membres de cette catégorie d'animaux les plus connus sont les escargots, ou encore le L et le Jouy se dirigeant vers le KFC le plus proche un jour de grand faim.

Tout le désespoir du gastéropode au taquet... *

... et réciproquement du taquetopode en gastro !



IMAGE CENSUREE PAR UN EX-AMI QUI HABITUELLEMENT N'AVAIT PAS FROID AUX YEUX (ni ailleurs)... O tempora o mores !

* pour les fans d'escalade, une boule de magnose en cadeau à celui qui retrouve la ligne associée à ce mythique commentaire dans le sempiternel topo de l'agglomération Grenobloise...


Cependant, l'animal dont nous allons étudier l'oeuvre aujourd'hui est membre des "céphalanus". Les plus vifs d'entre vous n'auront probablement pas besoin de plus ample explication, mais Lansb-Mag se veut également accessible à ceux qui, de par leur origine, ne maîtrisent peut-être pas encore parfaitement la langue de Molière. Saluons à l'occasion un prof de gym néerlandais ou encore un jeune papa tunisien...

Un céphalanus est donc un être ayant son orifice d'alimentation très proche de son appareil excrémental... Le "Franciscus", de son nom latin, appartient à n'en pas douter à cette savante classification, et nous le prouvons en images: oui, à force d'avoir sa caboche entre ses fesses, notre ami a des poils de cul sur le crâne !

Il rejoint dans cette catégorie l'incontournable Mouskif, le célèbre félin chartrousin d'Analbator:



Mouskif se met littéralement la tête dans le cul: une maîtrise totale partagée par son compagnon et propriétaire, deuxième dan de léchage de cul selon certaines...

Jeune homme de 36 ans aussi passionné que talentueux, Fan6cus dit "De la Playa" est malgré la "céphal-ânerie" précédente difficile à classer dans une seule case de par sa grande polio-valence. A défaut de case, nous nous contenterons donc de le mettre en boîte...

Tout d'abord, comme la plupart des "céphalanus" les plus évolués, il parvient non seulement à avoir sa tête dans son propre arrière train, mais aussi dans celui de la plupart de ses congénères possédant un sexe opposé au sien et au pire modérément épilé... 

Touche à tout (et à toutes) quasi génial, Fran6cus sait tout(es se les) faire: prolifique ingénieur et original inventeur la nuit, "railledeur" snowboardiste collectionneur de derbys l'hiver, cycliste tout terrain et fixiste l'été, mais aussi bricoleur hors pair et bouffeur de moule insatiable en toute saison. N'hésitant pas à disquer et souder des vélos entiers dans le couloir de son immeuble, Fran6scus fait hypno-halluciner les autres habitants de son étage à grands coups d'étincelles, de graisse, et d'outils éparpillés sur 10m autour de sa porte. Ingénieur de formation, il compte à son actif plusieurs années d'expérience asiatique en gestion de projet, goûtant jusqu'au proxénétisme et devenant par là même un expert du B to C (Bitch to Customer). Aimant associer ses passions à ses qualités de designer, il finit par allier ce vécu de con-sultant à ses projets créatifs les plus novateurs pour créer SPAD de Ville, une entreprise hype de matos pour cycliste urbain homosexuel.

L'origine de ce nom intrigant ne l'est pas moins: il aurait vu le jour au cours d'une soirée des plus arrosées de l'union patronale Grenobloise. Francis Ku(nt)s, sans doute plus tout à fait clair, aurait violemment invectivé le souvenir douloureux d'une de ses innombrables ex-partenaires copulatrices: "S'pute de Val !" (voulant selon toute vraisemblance traiter de femme de petite vertue une certaine Valérie). Béatrice F., présente également en tant que dirigeante de l'agence photographique que l'on ne présente plus Sole Lansbis, imbibée elle aussi, aurait fait remarquer que cela offrait une contrepétrie rigolote: "S'pad de Ville". Hilarité générale de l'assemblée. A ce jour, personne n'a réussi à trouver ça drôle sans un grammage sévère, mais l'idée est restée: "SPUT de Val: Ma Val est une Pute !"

Bref, tu es jeune, branché, tu aimes le look de Michel Berger, faire du vélo en ville sous la pluie, ne pas mouiller ton marcel Celio à 4 eurs ni ton survet' de kosovar à 7 eurs ? Ta ville, c'est un park ? Alors fonce chez SPAD, tu rouleras stylé, hype, sobre et classe; c'est "fraîcheur" comme on dit dans les cercles gays parisiens branchés les plus étroits !

Certes, certains produits peuvent paraître un peu dispendieux pour la rape que tu es... écoute donc une des citations les plus célèbres du boss Fran6 au sujet d'objets bien finis mais pas forcément bon marché:

"Si c'était facile et pas cher d'avoir la classe, tout le monde l'aurait !"

PS: SPAD de Ville sponsorise l'ensemble des Muridés, dont les réprésentants les plus célèbres sont les hamsters. Ben ouais, leur ville, c'est un putain de park avec une roue qui couine, un bac à merde, et une soucoupe de graines...


dimanche 28 février 2010

Nat's'cro: tout sur cette association de mâles fêteurs !

Il y a presque 5 ans déjà, l'un des snowboarders les plus en vue de la cuvette Grenobloise voyait son élan dans les grandes pentes stoppé par une avalanche. Nanti d'un palmarès impressionnant (mais ô combien futile) et d'un moral d'acier à toute épreuve (et ô combien utile !), Nat "Choufleur" perdait l'usage de ses jambes... et débutait un autre chapitre de sa vie.

Loin de sombrer dans une bien compréhensible dépression, le docteur Schnopfler a de suite épaté famille, amis, et admirateurs par sa capacité à positiver en toutes circonstances (voir les tous premiers numéros de Lansb-Mag, en 2005). Il s'est rapidement adapté à sa nouvelle condition, maniant avec dextérité son fauteuil qu'il soit monté sur roues ou sur des planches en bois (suivant la nature du terrain qui se trouve dessous, évidemmious !), tout en se faisant greffer une paire de biceps à la Hulk Hogan.


Sa gentillesse et son éternelle bonne humeur ont tôt fait de fédérer autour de son personnage un véritable troupeau de fans au sein d'une secte entièrement dévouée à sa cause: "Nat'n'co". Au menu de cette association bienfaitrice: le concept révolutionnaire de "rando tractée" pour permettre à l'ancien dévoreur de couloirs de poursuivre l'aventure sur les sommets, mais aussi des apéros, des soirées, des produits dérivés (T-shirts, pin's, porte clés, caskés, clakés, etc...), ainsi qu'à terme, un soutien à d'autres victimes d'accidents graves.

Aux commandes du navire, deux fidèles de la Nimp Crew. Au poste le plus prestigieux, le très talentueux Jouy, président d'honneur de la vénérable assemblée, dont les indéniables qualités plastiques lui ont permis de rafler la mise au détriment de l'inamovible Batave David Zkijkmp. Rappelons que le président représente l'association en tant que personne morale (et Dieu sait que le Jouy a une morale, enfin je crois), et que notre jeune blondinet, véritable icône onirique de ces dames, était tout indiqué pour le job.

Un tantinet plus impliqué mais un poil moins plaisant à l'oeil, le cependant très charismatique prof d'EPS immigré s'acquitte fort bien de sa tâche, et l'on peut dire que "l'entreprise" tourne grâce à lui (pendant que le Jouy boit des cocktails avec les riches mécènes dotés d'ovaires, ya pas de justice !).

Au fil des années cependant, "Nat'n'co" s'est attiré le regard inquisiteur du Fisc... Alors que pour le commun des mortels, rien ne permet de discerner une quelconque anomalie de fonctionnement, ces fins limiers du ministère, habitués à dénicher la gruge chez tout contribuable, se sont fait mettre la puce à l'oreille par la magnifique limousine Hummer noire métallisée de Nat garée sur le campus ainsi que par l'abandon des randos tractées au profit de "Blitzkriegs" en héli-ski entre midi et deux dans Belledonne...

L'heure du bilan est donc venue pour l'association dont notre cher Alsacien est l'épicentre. Le "système solaire Nat" (également appelé NSS, Nat Solar System), où notre camarade joue le rôle de l'astre du jour et où gravitent de nombreux satellites sous forme de fans, sympathisants, et amis, cache tout de même des zones d'ombres qu'un journalisme indépendant de qualité comme le notre se doit de mettre en lumière. Alors Nat'n'co = Nat's'cro ? Appuyons-nous sur quelques éléments scientifiques pour étudier la validité de cette égalité...


Modeste demeure, petite citadine d'occasion (la voiture pas la bombasse), montre Flik Flak et collier en scoobidoo ne sont plus au menu de l'intrépide businessman... Mastodonte à roues à son effigie, Rolex 24k au poignet, chaîne en or massif de 2kg et golden Ray-Ban font désormais partie de l'attirail du scientifique qui, en faisant des recherches sur ITER, a fini par trouver de l'or ! Le physicien passe désormais plus de week-ends dans les palaces californiens de Jay-Z et Fifty-Cent que dans le pavillon de banlieue de Georges Charpak... Merci qui ? Merci à vous tous pour vos dons ! (c) Jouydesign.com 2010. Clique sur la photo pour voir en détail le beau travail du Jouy !

- L'AG, la vraie, revue et corrigée par Lansb Mag:

- Le Bilan Moral

On nous promet du rêve, du Vancouver 2010, des breloques paralympiques ! Au final on obtient un Nat certes très impressionnant (ses réalisations en vélo à bras feraient rêver bon nombre de cyclotouristes à jambes) mais qui se révèle plutôt dans des domaines où on ne l'attendait pas... Pas de JO au Canada mais un titre de champion de France d'avalage de banquet de mariage départ-arrêté, et de gobage de chicken-bucket KFC par équipes. Malheureusement pour nous, ces disciplines ne sont pas encore olympiques... mais que fait le CIO ?

- Un staff louche...

On dénombre au moins un emploi fictif au bénéfice d'un jeune sans-papier, un dénommé David Zokovar, qui la plupart de son temps traîne sa dégaine roumaine en survêtement de Kosovar dans les infrastructures sportives universitaires à SMH. Quant au Jouy, si l'on ne tient pas compte des heures passées à séduire d'opulentes donatrices (et là il ne les compte pas, ses heures...), son action semble obscure pour le militant de base...

- Le Bilan Financier

Là encore, l'intelligence supérieure de Nat, son aura naturelle rappelant les plus grands Gourous, sa capacité à convaincre d'honnêtes gens du bienfondé d'un projet humainement très noble en font un redoutable prédateur. Les sommes détournées par Nat'n'co au fil des années feraient, d'après les calculs de nos experts, passer Loïk le Floch-Prigent pour un misérable chenapan volant une fraise Tagada sur l'étalage d'un marché de province !

Les experts mathématiciens de la LIMMAS (Lansb International Matt et MAth-ics School), dirigée par Mat(t)hieu(x) Bordin et Blanchard, ont d'ailleurs élaboré un modèle théorique poussé pour estimer l'indice corruptif (que l'on notera I) de la sulfureuse association de mâles fêteurs (oui j'en remet une couche je l'aime bien ce jeu de mots) dont nous faisons le procès aujourd'hui.

Les deux scientifiques de la LIMMAS, installés près de Gresse en Vercors (à proximité d'un col au nom astucieusement adapté mais tenu secret), médaille Fields en mathématique con-bite-anoire (ou serait-ce une mauvaise combinaison de syllabes ?), ont fièrement éructé la formule suivante, après de longs mois de borborygmes abscons venus des tréfonds de l'analyse différentielle... bigre bigre !

Nous vous proposons de suivre ensemble la surpuissante démonstration de ces deux génies:

- soit un Hilbert. (J'ai jamais compris à quoi ça servait de dire ça mais putain ça fait du bien de le caser !). On se place dans l'espace réel (ie du monde réel, pas des Reels, fuyons l'univers nauséabond de la taupe). L'espace Hilbertien peut-être assimilé à une boîte métallique de grande taille, du type fourgon blindé. Soit la norme "Toni Musulin" (plus connue sous le nom de "Musuline", la norme qui envoie la purée hé hé !) qui permet de mesurer l'ampleur d'une arnaque. Sachant que le montant des sommes détournées par "Nat's'cro" sont d'une autre nature que les 11,5 millions du convoyeur le plus célèbre de l'an 2009, et que la fourgonnette est un espace à 3 dimensions, on peut en déduire que Nat's'cro entre dans la 4ème dimension du vol qualifié.

- Or, le montant volé aux candides donateurs est exponentiellement proportionnel au temps. De plus, les grands dissimulateurs étant forcément des disciples du non-regretté Jacques Crozemarie (également déjà évoqué dans ces pages), il vient donc, de façon triviale et élégante, la formule suivante:


Souhaitons à Nat's'cro un destin plus proche du premier composant de la formule que du second... le côté braquage clean est plus vendeur que l'ignoble détournement de fonds des malheureux malades du cancer...

En attendant, le BLMS va également très bientôt fêter ses 10 ans ! L'heure pour Nat'n'co de repartir sur des bases saines, d'organiser une soirée à laquelle l'ex-indéfectible quatuor pourra se greffer pour célébrer dignement son anniversaire... Certes, les 4 "bogosses" ont aussi torché quelques couloirs tordus, mais pour ce qui est de rassembler plus de 5 clampins, ils ont des leçons à recevoir de la part du futur marié !

Long live Nat's'cro !

dimanche 14 février 2010

Le Führer du samedi soir !

Vous pouffez, c'est indéniable; vous ratatouillez; vous hoquetez. Ca y est, la machine est lancée, vous rigolez. Ca tombe bien: il est en effet bien rare de démarrer un article par LE meilleur (l'unique ?) jeu de mots du papier. Eh oui, une fois n'est pas coutume, pas besoin d'ingurgiter 600 lignes de palabres inutiles pour aboutir à ce que les poètes de banlieue appelleraient une rime ultra-pauvre ou un calembour Albal en s'exclamant: "Vas-y il est pourri ton titre, sa mère !".

Mais tout de même, mêler le titre convoité de "Bergführer" au passé festif et noctambule du rédacteur en chef tout en rendant un vibrant hommage au célèbre homme de télé (et désormais de scène) Arthur, il fallait le faire, et comme dirait Lionel T., c'est fait !


Profitez-en donc bien, car cet assemblage de mots certes amusant mais d'un fort mauvais goût représente ce qui a motivé cette courte bafouille... Oui, ces quelques mots... et eux seuls !

Il convient d'en... convenir, c'est en outre bien maigre, mais que voulez-vous, ne vaut-il mieux pas pondre régulièrement quelques lignes médiocres+/correctes- qu'une superproduction tous les 6 mois ? Allons, vous voilà plus raisonnables.

Quelques mots donc pour vous parler du voyage couronné de succès de votre serviteur en terre Germanique, sur les pas des frangins Huber et autre Güllich... Las d'attendre que l'ENSA mette enfin la touche finale à sa réforme du probatoire du guide (et marre de voire la porte lui claquer sur les doigts pour des raisons obscures), le L s'en est exilé de l'autre côté du Rhin pour tenter sa chance chez les Teutons.

Il s'offre donc une semaine en immersion totale du côté d'Oberstdorf (après quelques jours passés dans la station légendaire de Garmisch Partenkirchen en janvier) pour devenir un Spounz de premier ordre. Notons pêle-mêle sa capacité à boire du Apfelsaftshorle* en grande quantité, à articuler sans trop de peine des mots d'une cinquantaine de lettres (où les consonnes ne laissent pas leur part aux chiens), à partager sa chambre avec un policier (authentique !), à faire admettre à ces insolents que Laure Pequegnot va tordre Maria Riesch à Vancouver, et surtout, à se tirer honorablement d'une épreuve monologuée de préparation de sortie rando, Karte, Führerbuch, Wetterbericht et Lawinenwarndienst à la main !

Sept épreuves distinctes de descente à ski, 42 minutes de montée chrono en rando et un exposé plus tard, voici le L heureux titulaire du module ski du Berg-und-Ski-Führer Eingnungstest**, et avec les honneurs. Trois ans, trois réussites au proba ski, ça devient une habitude. Espérons simplement que ces habitudes, meilleures au printemps qu'au début de l'été, vont changer dans quatre mois (en gros que le chat noir quitte mon sac à dos ou que les examinateurs ouvrent les yeux ou encore que je mute d'avantage) pour enfin scorer définitivement ! Ne dit-on pas que les habitudes sont faites pour être changées ?

D'après nos envoyés spéciaux, le L se serait déclaré enchanté par le professionnalisme, l'ambiance et le sérieux de la formation Bavaro-Allgäu-oise. De bon augure pour la suite des hostilités cet été. Peut-être les formateurs seront-ils sensibles au parcours Chamoniard estival du L ces dernières saisons, stigmatisé par sa capacité à gagner bien des batailles mais rarement la guerre... Attention, pas taper, humour noir c'est indéniable, mais humour quand même !

Ne passons cependant pas sous silence le très mauvais esprit des voisins Autrichiens qui, sans doute jaloux que le L n'ait pas choisi leur beau pays pour se former, se sont fait un plaisir de lui infliger une amende plus que sévère s'élevant à 120€ pour ne pas avoir collé de vignette rouge et blanche sur son pare-brise alors que le trajet Oberstdorf>Grenoble ne comporte de 10km en Autriche (dont 5 d'autoroute justifiant cette vignette !).

Un braquage légal, du vol qualifié en bonne et due forme qui ne sera vengé que lorsque David Poisson*** franchira en vainqueur la ligne d'arrivée de la descente hommes de lundi soir ! Quelle scandaleuse procédure tout de même, le préposé n'ayant rien voulu savoir, car pour une fois, c'est en toute bonne foi (et sans mal au foie) que le L affirmait ne rien connaître de cette vignette !


Voilà donc pour cette courte page info, qui a déjà été relayée par de nombreux média post-modernes à la qualité douteuse (face-de-bouc-punkt-de und so weiter). N'hésitez tout de même pas à féliciter le taulier de cet increvable blog qui n'est jamais aussi fort que lorsqu'il se sent soutenu par ses lecteurs ! Comme le clamait déjà sa prof de Physique en 1ère après un conseil de classe:

"Le L, nous ne vous donnons pas de félicitations car vous vous en donnez bien assez vous-même !"

Certes, cette vieille bique n'avait probablement pas tout à fait tort (voire complètement raison ?), mais ne soyez pas mesquins, envoyez les commentaires élogieux (ou pas), et je vous promets, en échange, un bel article pour bientôt... Je ne suis pas chien, je vous laisse vous en délecter d'avance...

Le L entouré de ses acolytes lors d'une épreuve de ski alpin au Nebelhorn (Oberstdorf). Des aspirants-aspirants-guides aussi sympathiques que variés (tant en âge qu'en tempérament), à l'esprit de camaraderie bien développé et dont l'accueil fut très chaleureux à l'égard du "kleiner Franzose". Merci à toutes et à tous, et rendez-vous à Cham ! Un énorme merci également à Heidi et Tal pour leur accueil irréprochable à Sulzberg, leurs bons conseils et leur profonde amitié. Ce fut un plaisir que de passer ces journées avec vous !

Aktuell !!! ****

Ne zappez pas, après la pub (assez longue, une semaine sous le soleil Marocain pour grimper à Todgha), retrouvez une enquête exclusive sur Nat'n'co. Presque 5 ans depuis le tragique accident de Nat, un bilan moral, financier, et le point sur les perspectives d'avenir s'imposent pour cette vénérable institution.

Alors, Nat'n'co = Nat's'cro ? Vous découvrirez nos conclusions surprenantes dans notre dossier spécial, à suivre sur Lansb-Mag, dans une grosse semaine...

Also, bis bald !

der L.

* boisson composée de jus de pomme coupé à l'eau minérale gazeuse, servie à tous les repas contre la somme excessive de trois virgule quarante eurs.

**le proba quoi

*** lire "Didier Cuche" bien entendu, même si je l'aime bien, le David "Goldfish"

**** le mot le plus "enfiotique" du Vokabeln local



jeudi 28 janvier 2010

La citacon du soir...

C'est au coeur de la nuit glaciale sur le plateau des Petites Roches que cette jolie perle a éclos sur les lèvres du plus célèbre détourneur de fonds caritativo-associatifs grenoblois, j'ai nommé Nat "Chouf" de Nat'n'co.

Venus en nombre acclamer les compétiteurs nocturnes d'une course "de hamsters" à s'en faire venir le sang à la bouche sur les pistes du col de Marcieu, nous étions bien au froid (-7°C sans bouger au final ça caille) à s'enfiler du vin chaud dans le gosier tout en déblatérant des conneries entre deux encouragements pour les héros du jour. Rectificatif, de la nuit pardon.

C'est alors que Nat, la bouche pas encore obstruée par le copieux buffet post-race qu'il a considérablement et efficacement contribué à piler, nous fit une remarque tout à fait... remarquable sur l'un de ses anciens concurrents fauteuil du Derby de la Meije. Pour vous dire, un phrasé si simple et si percutant que j'en fus vexé de ne pas avoir trouvé la formule moi-même. M'enfin, avec Nat, on peut dire que ça reste dans la famille:

Alors lui, il a posé son cerveau, ça doit faire 10 ans... et il sait plus du tout où il l'a mis !


Ne serait-ce pas là une définition quasi parfaite, quasi parfaite, d'un geniouuuus ?!

PS: Peut-être le brain de ton collègue est-il tout simplement caché... avec tes clés de bagnole ? Dans ce cas, unissez vos forces pour retrouver vos biens !

PPS: félicitations à tous les participants de cette épreuve bien sympa ! Mention spéciale à Karo et Sarah pour leur excellente habitude de squatter les podiums, à mon Mateo "Poupon" Jacquemoud pour sa démonstration anaérobie, au B pour sa puissance jamais démentie, ainsi quà OLE pour sa mise dans le rouge à chaque tour et sa combi démontrant son mépris du qu'en dira-t-on. Si tu veux faire encore pire côté look mon cher Olivier, je peux même te prêter mon habit de lumière rose :-) Quant à Cécile, qui devait gérer à la fois sa course et l'appétit de son cher et tendre, l'expérience demande à être renouvelée, on veut te voir next week !

Peut-être à mercredi prochain les collant-pipettes, pour un vrai reportage cette fois ?

dimanche 24 janvier 2010

Le L champion de France Master de ski alpin !

Encore un titre accrocheur à la con qui va nous mener, via une diatribe diarrhéique décousue, à une mauvaise chute digne des pires papiers du rédac chef de ce blog que je consulte encore sans trop savoir pourquoi... Allez, avouez-le, n'étiez vous pas en train de vous faire une réflexion de ce genre à la lecture des "headlines" de cet article tout frais ?

Un champion de France (de trop) se cache sur ce cliché. Sauras-tu le reconnaître ? Indice chez vous: il est aussi mal habillé que son homologue mais sa tenue fait moins hétéro... (c) Meilland Pictures International 2010

C'est un fait. En presque 5 ans, on en a publié des conneries sur ce cyber-média. On en a pondu des calembredaines ! On en a posté des inepties ! On en a composé des chansons débiles ! On en a rédigé des articles abscons ! On en a mis en ligne des vidéos nauséabondes ! On en a distillé du mauvais goût ! On en a distribué de la mauvaise foi ! Mais, car il y a un mais, la plupart du temps ces légèretés purement dévouées à votre divertissement n'étaient que le fruit de mon ersatz de cerveau, véritable hôtel à pathologies...

Mais là, là, le ciel vient de me frapper de sa félicité divine. La plus grosse, la plus incroyable, la plus improbable, la plus inattendue des conneries m'a foudroyé debout. Le comble ? C'est qu'elle soit en tous points authentique ! Invraisemblable vous dis-je...

Mais reprenons l'Histoire (notez le "H" majuscule...) au début...

A l'heure où la Télé Réalité s'essouffle, où la Star Ac ne fait plus recette, où la "Nouvelle Star" ne sacre plus de bombasse post-teenage à la plastique érectile mais des vieilles peaux peu ragoutantes façon Susan Boyle, on est en droit de croire que les vraies valeurs rescucitent.

Etre soi avant d'être une star, vivre l'authentique plutôt que le superfi
ciel, sauver la planète, rouler électrique et bouffer bio, autant de modes de vie "tendance" qui semblent reprendre le dessus sur le strass et les excès d'impudeur qui ont con-tribué à faire les années 2000. Nouvelle décennie, nouvelles résolutions dirait-on. Qui s'en plaindra ?

Ainsi, on a pu se rendre compte que faire du sport dans le seul but d'être champion ne rend pas forcément heureux. La gloire, la fortune, la stabilité sont éphémères.
Egérie de Nike, un très célèbre golfeur programmé dès sa plus tendre enfance à être le meilleur en a fait la parfaite démonstration récemment. Rien de sert d'être l'incontesté maître planétaire du swing si l'on se montre incapable de dissimuler une banale affaire d'adultère... Adieu veau, vache, cochon, et millions ! Le sport oui, la santé, le plaisir, la joie du partage; des valeurs essentielles à tout pratiquant et que les années "too much" façon Woods, Schumacher, Beckham, ou Ronaldinho avaient presque fait oublier.

Aujourd'hui, les gens reviennent au sport pour le fun avant tout, pas pour être un champion. Tous les gens ? Non, un petit dégarni au demeurant très sexy résiste encore et toujours à l'envahisseur. Teigneux, opiniâtre, entraîné par une légende alpine Chartrousine bien connue de nos fidèles lecteurs, cet auteur de renom a mis la rédaction de son ouvrage "Les plus beaux probatoires du Guide de Haute Montagne en Europe" en standby pour s'offrir ce après quoi il n'a jamais cessé de courir: la reconnaissance de ses pairs, voire des jurys.

Ainsi cet estimable sociétaire du Ski Club Dent de Crolles a-t-il répondu favorablement à un enrollement "de force" de son entraîneur aux Championnats de France Master de ski à Méribel. "Comme ça, le L aura au moins particité une fois à un championnat national de ski" dixit Maître Guérillous puisque vous l'avez tous reconnu.

L'entraînement fut long, méthodique, studieux, et très phy
sique. Jugez plutôt: En un, des nouveaux skis de Géant FIS World Cup GS 12 rodés les 2 jours précédents sur la "Streif Chartrousine", euh je veux dire "les Ruches" bosselées de St Hil en compagnie du Maître. En deux, affûtage de décérébré à 88° à s'en couper la main (véridique) la veille des épreuves. En trois, sortage du placard de la combi rose bonbon ex équipe du Kossovo, de la dorsale Atomic inconfortable mais obligatoire, et du casque jaune poussin. Point d'orgue du stage de préparation: matage en règle du Super G de Kitzbuhel sur Eurosport une tartine de St Félicien à la main, des chips à la bouche et partout autour du canap. "Ah, ouais, cha a pas l'air trop compliché cht'affaire, ya ka angler comme un débile et rechter machif chur les appuis dans les dévers chelés. Trop fachtoche, che vais les piler !"

Et voici notre héros en route vers son destin...


Ladies and gentlemen, introducing Nicolas "Ortlieb" Meilland ! Blouson ESF la Plagne qui va bien, casque de l'époque des "Top Gun" dédicacé par Jean-Luc Crétier, et gabarit qui fait pas rire les mouettes. Un sacré client !

Après une petite nuit, le L prend la route à l'aube, le ventre un peu noué et l'extrémité du colon un brin encombrée. La merde au cul quoi. En chemin, il fait halte à Crolles pour embarquer le troisième larron du "Ski Club Dent de Crolles", le discret Nico Meilland, instituteur de son état et BE Ski de la première heure. Encore jamais présenté dans ces pages, notre ami est un très solide gaillard, au style puissant et au gabarit Ortliebien, qui s'alignera en catégorie Master 4 ainsi qu'au championnat de France des Chauves (organisé par la FFC, Fédération Française de la Calvitie) où il compte parmi les favoris. Si certains mécréants stigmatisent son léger embonpoint de presque quinqua en lui notifiant qu'une dorsale se place dans le dos et pas sur l'avant de la combi, il faut souligner le style sobre et forceux de son ski ainsi que les bons conseils techniques dont il n'est jamais avare. Rajoutez une pincée d'humour bien senti et une passion intacte de la course après des décennies (et oui !) de compétition, et vous comprendrez pourquoi c'est toujours un plaisir de l'avoir avec soi quand on se rend sur une épreuve.

Au Touvet, pit-stop et transfert vers l'Espace de Yannick, grandissime favori en Master 2 pour les deux épreuves du jour et pour le scratch évidemment. Ses 38 petits points FFS acquis de haute lutte au jubilé Lizeroux à la Plagne ont de quoi terroriser ses adversaires directs. Pas le L évidemment, car d'une part, rien ne l'intimide, et d'autre part, il a la chance de ne pas concourrir dans cette catégorie... ouf !

"En voie dure Simone"* donc pour "le Bon, la Brute, et le Truand" ie l'équipe de France de Chartreuse qui monte en Savoie le couteau entre les jambes et la bite entre les dents pour d'une part semer le trouble, et surtout récolter les lauriers. Intérieurement, le sentiment qui prédomine pour mon premier Super G est de ne pas finir à 95 à l'heure dans les filets oranges... Arriver en bas, un premier objectif !

* amis grimpeurs cultivés...

L'heure n'est pas à fanfaronner avec le slogan cher à John Kocinski et que j'avais fait mien: "Podium ou hôpital". Astucieusement et sans doute aidé par quelque récente maladie hivernale, notre imposant ami monsieur Meilland, dont le grand âge le place dans la même catégorie que Jésus Christ et Ramses II, modifie le dicton en: "Podium ou immodiu
m". Et dans le confort du véhicule de notre Policier préféré, je profère ma phrase fétiche qui finit presque par ne plus faire rire mais qui, pour une fois, s'avèrera prophétique: "J'ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne parviens pas à voir comment on pourrait être battus !"

Sur place, le rituel classique: on s'équipe, récupère les dossards, et on file en reco.

"Ouais, c'est pas rapide, on dirait un grand Géant. Bah, t'as vu, c'est hyper tournant, ça va pas vite, je suis déçu. C'est à cause des vieux inscrits, ils pouvaient pas nous mettre un tracé FIS, etc..."

Les commentaires des différents compétiteurs vont bon train. N'empêche qu'après les recos, les
gueules sont un peu moins grandes ouvertes.

"Ouais, je suis là pour me faire plaisir, aller en bas. Si ça va trop vite, j'hésite pas, je mets un grand coup de patin à la cassure. Si t'es à la bourre dans le dévers, tu te fais descendre dans tout le mur et t'agonises jusqu'à l'arrivée. Mieux vaut assurer. T'as vu, ça va vachement vite dans le double droit là, et ensuite ça braque vachement. Gaffe ! J'ai plus l'âge de lâcher les chevaux comme avant..."

Avec des dossards tirés au sort au sein des catégories, mais un départ par ordre décroissant d'âge de ces mêmes catégories, Nico parvient à partir avant le dossard 100, mais Yannick et moi sommes relégués dans l
es tout derniers au portillon de départ. A noter les traces bleues sur le parcours "comme à la TV". Classe !

Nico Ortlieb, deux fois podiumisé en Master 4, s'arrache du portillon de départ.















L'immense Yannick Guérillous affole les chronos et file vers un doublé aussi prévisible que mérité.

Le niveau est hétérogène, et quand je suis dans le portillon avec le chrono Tag Heuer qui bipe comme en coupe du monde, j'essaye de m'imprégnier du style de Didier Cuche en espérant ne pas trop singer le malheureux Dalcin...
Bip bip bip biiiiip ! Quelques poussées de bâtons, puis les premières portes permettent de se mettre en place, recherche de vitesse, c'est assez plat, plutôt ensoleillé, de la glisse, pas de gros appuis, putain Maier est un usurpateur, c'est facile ce job ! Ah, tiens, ça s'accélère, restons bien en avant et bien bas, pas être à la bourre dans les traj, une porte double, la vitesse augmente, cassure, hop, ombre, mur gelé, et là tout s'accélère et la musique n'est pas la même ! La limonade non plus. Les skis dérapent, crissent, sautillent sur les plaques bleues, on se fait éjecter de la trajectoire idéale, on "descend" comme une merde molle, la vitesse tombe, on est à la bourre, on ne parvient pas à remonter haut dans les portes, on n'anticipe plus rien, o
n subit, on se fait mettre à cul par les skis hyper exigeants, les cuissent commencent à brûler sévère. C'est encore long ce chemin de croix ? Ok, j'ai compris, pardon Hermann, pardon Stefan, pardon Didier(s), pardon Lasse, pardon Ole-Kristian, pardon Luc, pardon Patrick ! Ok, c'est pas pour les pédales votre truc. Mais comment vous faîtes ? Ah, enfin les trois portes quasi alignées avant la ligne, le temps de schusser pour la forme et d'arrêter ce chrono qui n'a que trop eu le temps de mesurer l'ampleur du désastre...

A gauche, Yannick a tellement traumatisé ses concurrents que seul un téméraire sans-épaules a daigné l'accompagner sur la boîte.

Une belle expérience tout de même, dans la première moitié du peloton, maigre consolation alors que Yannick gagne (quelqu'un est surpris ?) et que Nico fait un beau top 10.

La belle surprise vient du fait que les quelques autres concurrents de ma catégorie n'ont pas fait mieux. La catégorie des plus jeunes "vieux", a priori la plus relevée sur le papier, est en fait un ramassis de guenilles bonnes à rien ! Si ce n'était pour un coureur Suisse importun (mais que fait-il dans un championnat de France ? Un Norvégien vétéran a été cité mais non classé, pourquoi ce ressortissant helvétique figure-t-il au classement ?), je gagnais un premier titre ! Il faudra me contenter de la place de Vice-Champion, en attendant la réponse de ma plainte auprès de la FFS et du CNOSF en tous cas...

Le Géant fut du même accabit. Un Yannick toujours pas content de sa prestation mais supersonique tout de même (3 secondes devant son poursuivant direct) qui rafle la mise en Master 2, et un Nico efficace et encore placé qui s'offre une seconde breloque de bronze en autant d'épreuves. Quant à votre serviteur, auteur d'un passage certes encore bien médiocre, il a le mérite de rester sur ses skis et de faire moins de fautes que ses con-currents. La "consécration" est au bout des portes; tenez-vous bien: un titre officiel de Champion de France de Géant catégorie Master 1 en 2010. Faut pas avoir peur du ridicule !

Autant porter un short "rose Delanoé" sur le pan universitaire pendant des années, enfiler une combi du même accabit lors des Grand Prix de ski ou montrer mes fesses en public ne m'a jamais fait peur, là, monter sur un podium National au son du speaker aussi charismatique qu'un cendrier braillant "Premier et Champion de France !" me met mal à l'aise ! Bon, a priori, pas de quoi s'inquiéter, mes deux collègues, pourtant plus méritants, n'ont pas eut l'air d'apprécier l'exercice plus que ça eux non plus.

Après avoir empêché Nico d'aller faire de l'esclandre à la direction de course (pour une sombre histoire d'oubli de remise des prix du Championnat des Chauves), nous reprenons la route chargés de médailles. Aaaallo Houston, mission accomplie, nous rentrons à la base.

Quatre décennies de compétition l'ont rompu à toutes les ficelles du métier. Sur ce cliché, l'intrépide Nico tente de récupérer le titre en bondissant de sa place de 3ème pour pousser littéralement le vainqueur hors du podium. Ca s'appelle la science de la course !

6 podiums et 3 titres sur 6 courses, pas possible de faire mieux. Si l'on ajoute la 2ème place de Christine au SG, le plateau Chartrousin (et ses invités Nico et le L) ont vraiment fait une razzia façon Wunderteam !

Evidemment, la soirée fut animée. Tout d'abord, un sms de Lindsay Vonn voulant connaître mes dispos pour dîner quand elle passerait à Val d'Isère, puis un google chat avec Didier Cuche en direct de sa chambre d'hôtel à Kitz (quelques blagues de chauves), enchaîné avec un chat msn avec Lizeroux (échange de félicitations), et enfin un mail de "Rame Ayade", ministre Jeunesse et Sports paraît-il. Connais pas, sûrement un spam, j'ai mis ça dans mon courrier indésirable !

Alors pour vous les jeunes, qui rêvez un jour de devenir un champion, voici mon conseil pour atteindre le but de votre existence: surtout ne rien faire, laisser faire ! S'entraîner n'aboutit qu'à se fatiguer inutilement, commencer jeune ne vous fera pas progresser, accaparera vos belles années et vous privera de "rave party" pleines de buenasses dégoulinantes de ciprine. Non, la clé du succès, c'est de savoir saisir la "fenêtre de faible concurrence". Venez au hasard sur une épreuve prestigieuse, sans expérience, ni entraînement, ni objectif, et surtout sans modestie. Constatez que vos concurrents sont peu nombreux et encore moins talentueux que vous. Déchirez vous votre race pendant l'épreuve. Montez sur le podium, cueillez vos lauriers, prenez votre médaille, rentrez chez vous. Votre titre sera éternel. Mais surtout, gardez-le pour vous, n'ébruitez pas l'affaire ! Vous risqueriez d'être ridicule...

En bon champion qui se respecte, le L compte bien être un modèle pour la jeunesse. Ecoutons-le: "Si vous voulez être des champions comme le L: pas de drogue, écoutez vos parents, faites vos devoirs, cultivez l'autodérision, et si vous faites des bêtises, soyez plus malin que Tiger Woods, jouez-la comme Beckham !"

Un petit message perso à l'attention de notre ministre de tutelle, "Rame Ayade" la bien nommée:

Au lieu de m'attribuer des récompenses que je ne cherche pas (et que je mérite encore moins), vous feriez mieux de me donner ce que je veux et que je pense mériter par mon entraînement rigoureux, mon abnégation, et ma force digitale peu commune: le proba du Guide par exemple...

Reste au final un titre tout aussi risible qu'incontestable. Cela pourrait quoi qu'on en dise suffire à rester dans l'Histoire du sport Français. Le L n'est-il finalement pas le champion de France le plus discount de tous les temps, toutes disciplines et toutes catégories confondues ? Et ça, c'est une façon bien à soi de marquer à jamais l'Histoire du sport hexagonal ! Et dire qu'il a raté le doublé !

PS: je viens de me rappeler d'un nageur exotique aux JO qui avait été chronométré en 1'40 au 100m nage libre... Même aux Mondiaux de natation des clés à molette il n'aurait pas gagné ! Finalement je suis déçu, je ne suis pas le champion le plus ridicule de l'Histoire... Et merde ! En définitive, Coubertin avait peut-être pas tort, l'essentiel, c'est bien de participer !