dimanche 14 octobre 2007

Les aventures de Main-Main en Amérique: il était une croix dans l'Ouest... 2

Joie et bonheur dans ta chaumière ! Le B fête ses 30 ans ! Le point sur l'influence du Borsdinisme aux Etats-Unis, ou comment la première puissance mondiale vit dans le sillage du Golgoth Iséro-Alsacien...

A l'occasion de la troisième décennie du dernier membre du BLMS, nous ne pouvions ne pas rendre hommage au plus grand des quatre mousquetaires archi-médiatisés des premières années 2000. Etrangement, et ce malgré sa forte ressemblance avec l'intéressé, personne ne s'est jamais aventuré à le surnommer Averell... La peur sans doute, oui ça doit être ça...

Quelques années après sa fulgurante apparition Californienne à l'occasion d'un one-minute outre Atlantique pour son travail, force est de constater que "la Bête" a bouleversé le quotidien des bouffeurs de Burgers et des fans de Baseball...

Nos amis Américains ont beau le nier, le passage de celui que l'on appelle désormais à San Francisco "Le géant des Catrepathes" (faute de frappe à la sauce texane ou hommage appuyé à la passion discrète de notre homme pour la levrette ? Le débat est ouvert!) a laissé une emprunte indélébile sur le sol Yankee. En somme, le B est devenu un véritable Oncle Sam de banlieu !

Oui, bien sûr, vous ne me croyez pas, et pouffez légèrement de rire devant vos écrans TFT en pensant tout bas

"Quel con ce L, il sait vraiment plus quoi inventer, c'est vraiment un connar
d !".

V
ous marquez un point. Aussi, tel le Ramanujan du pauvre m'attacherai-je à démontrer mon propos point par point avec la rigueur d'un mathématicien alcoolique Charentais.

Je débuterai mon exposé par une citation on ne peut plus récente de notre Géant préfére sur le site ami nimpcrew.org:

"J'ai démasqué le Vig! Tout est contrepétrie en fait!!

Exemple: il ne faut pas lire
"Beaux esprits, c'est d'une autre dimension" (qui ne veut pas dire grand chose)
mais bien

"Sots esprits, B d'une autre dimension!"

B pour (se) vous servir"

Magnifique intervention d'une sobriété quasi-lansbienne et qui met en excergue "l'autre dimension", celle à laquelle appartient le B. Désolé de vous décevoir Monsieur Mulder, mais la vérité n'est pas ailleurs, la vérité c'est que le B est un être humain normal dans un espace normé... ayant subi une homothétie ! Et je le prouve...

Tout d'abord, si notre cher Matt n'a pas grande affinité* avec les hobbies des citoyens américains dont certains ont été cités plus haut, il n'en apprécie pas moins une bonne partie de "baise-balls", ou plutôt de "moule-frite" comme on dit outre-Quiévrain... Passons sur ce mauvais double jeu de mots pour apporter des pièces à notre dossier encore bien maigrelet vous en conviendrez.

Tout a commencé au détour d'une fouille archéologique: les restes d
'un burger au buffle que le B aurait dévoré au cours d'une promenade dans le désert ont été découverts... quand le célèbre hôte de la rue T(h)iers casse la croûte, il ne fait pas les choses à ... moitié ! Jugez plutôt... **


Restes d'un bouc ou assimilé ayant croisé le chemin d'un B affamé... Un misérable quadrupède de quelques centaines de kilos qui ne fut qu'un petit en-cas pour l'ex Pantagruel de la rue Marcel Porte.

A la ville également, on a pu remarquer un changement de moeurs auquel le B aura du mal à nier être étranger (merci Viguen de m'aider à écrire mon article !). Témoin de cette inéluctable évolution, ce modèle de Hummer très particulier, surpris à Vegas par notre grand reporter en mission spéciale... Ce véhicule, baptisé "B52" (B pour Bête et 52 pour le nombre de places) possède des banquettes rabattables permettant au plus Grenoblois des ricains d'allonger ses guibolles lors de ses séjours dans la capitale du vice, où les soirées P&P*** sont parmi les plus réputées...


Le Hummer B52: de quoi faire pâlir de jalousie un poète parfois incompris comme Joey Starr

Vous commencez à abonder dans mon sens ? Ce n'est pas fini. Le légendaire appétit de notre homme et demi n'est pas pour déplaire aux goretesques peuplades de la bannière étoilée. Notons ainsi l'apparition d'un nouveau format de nourriture (aux US, on peut choisir la taille de sa portion dans la plupart des hostelleries): après "small", "regular", et "large", voici "B-large". En exclusivité pour vous
un court aperçu de ce que cela peut donner:


Ce n'est plus une pizza, c'est une piste de danse ! Il semblerait malheureusement que les seconds "P" de "P&P" aient subi le même traitement dans ces contrées lointaines...


Le L est tout sauf relâché pour porter ce sandwich taillé dans une flûte de 800g.

"Merde, c'est qu'il ne dit pas que des conneries ce con de Lansb..." commencez-vous probablement à douter. Vous n'avez pas tort, mais ce n'est pas une raison pour m'insulter pour autant. Donc si, je ne dis bien que des conneries. Mais des conneries de qualité, cf notre charte. Comme disait une vieille "P" d'ailleurs, 30 ans d'expérience feront toujours la différence...


Après l'appétit et les dimensions énormes de notre néo-trentenaire disions-nous donc, quelle caractéristique du Borsdin marque-t-elle ses interlocuteurs ? Sa "force explosive rare" bien sûr !(Oui, il est de la famille des "épaulidés", comme le Foué, récemment doté de cette qualité dans un médiocre article du pourtant sérieux Montagnes Magazine). Une telle patate musculaire fait fureur dans une région comme la Californie où le culte du corps joue un rôle fondamental en société. Ainsi, une plage de la station balnéaire huppée Santa Monica (patrie d'adoption de Carl Lewis et Leroy Burell pour les incultes et autres non-fans d'athlétisme) fut sobrement renommée "Muscle Beach".


Le L fait honneur à sa pose de pied lors d'une démonstration nocturne sur les bords du Pacifique. La foule s'est pressée en masse... loin de ce pitoyable spectacle !

"Je continue ma plaidoirie si vous le permettez votre Hallllneur."
- Objection, la défense en a déjà assez dit !
- Rejetée. Poursuivez Maître Lansb...

Qui n'a pas en mémoire l'une des rares et donc très médiatisées défaite
s de l'invicible B aux 4S: en 2005, il fut rien moins que dominé par la frêle mais surmotivée Légende lors de l'épreuve de CAP. Un photographe amateur a su saisir l'instant furtif d'énervement de celui qui était à l'époque surnommé par ses concurrents le monstre Voreppin. Ce cliché (clique ici pour revoir l'article concerné) a fait le tour du monde, apportant fortune et gloire de son auteur. A "Universal Studios", où un film sur la vie de l'ogre haut-savoyard est en préparation, on peut trouver une statue à l'effigie du héros, qui n'a jamais été aussi populaire que dans cet instant de faiblesse, où son humanité a pour une fois percé sa carapace d'invulnérabilité.


Enfin un Borsd "humanisé" par son échec dans la montée des 4S. Un événement aussi rare que le passage dans notre système solaire de la comète de Halley, ou le nettoyage du Berlingo du Viguen...

Bien évidemment, une telle réussite ne peut pas rallier tous les suffrages, et entraîne derrière elle son inévitable cortège de jaloux, faiseurs de leçons et autres mauvais perdants. Ainsi, les goûts culinaires sains et les repas équilibrés du B ne sont pas forcément vus d'un bon oeil par les multinationales de fast-food. Le charisme d'un tel garçon dont les choix alimentaires sont aux antipodes de leurs profits lipidiques ne peut que nuire au commerce. Une chaîne de restauration rapide asiatique a ainsi eu le mauvais goût de se renommer en jouant sur les mots afin de décrédibiliser le Big Matt. La preuve par l'image:


Autodérision d'un goût douteux (comme leur cuisine) chez les cusiniers rapides de Mongolie...

Cela sera-t-il suffisant pour déstabiliser notre colosse au pied... d'argile, encore fragile, malheureusement ? Sûrement pas, car à la force et la fougue de ses 20 printemps, il est en passe d'ajouter, d'ici quelques jours, l'assurance et la maturité d'une décade de plus. De quoi s'ancrer encore d'avantage dans le coeurs des Américains, et plus encore dans ceux de ses amis à qui il a également montré la voie. Bon anniversaire Matthieu !

* les plus perspicaces auront-ils remarqué le champ lexical des mathématiques ?
** oui oui, toujours le même champ lexical ! Je me régale ! Pas vous ? Ah bon...
*** Putes & Pizz', deux plaisirs réunis. cf BLMS 2000-2003







samedi 6 octobre 2007

Les aventures de Main-Main en Amérique: il était une croix* dans l'Ouest...

Avant propos:

croix: terme dérivé du Corse "croce" qui signifie littéralement croix, mais qui au figuré représente un fardeau, un boulet. Il s'agit évidemment plus souvent qu'à son tour d'une personne qui peut être considérée comme une enclume par certains. Ainsi s'exclame-t-on souvent sur l'île de beauté: "Chi croce !" (quel boulet celui -là !
)

Propos:

Plus de deux mois sans nouvelles. Ca fait long quand on aime. Il y a de quoi douter de l'amour porté quand on est plongé dans le silence, dans l'ignorance de l'être cher pendant si longtemps. Deux mois sans rien à se mettre sous la dent que le trait d'esprit d'un fermier Suisse, certes sympathique sur le moment, mais un peu maigre pour tenir une si longue traversée du désert. ..

Ainsi, cher lecteur, tu as douté. Tu as eu tort. N'ai-je pas raison ? Si, tu t'en doutes ! A ta décharge, il est vrai que ce "Vide Grenier" est un "slow starter", mais il faut dire qu'il a été publié "on the fly", contrairement à LPCMI 2006 qui fut dévoilé "on air" à la foule en délire une fois complètement "finished"... un peu comme une "TV Series marathon" dont se gavent les ménagères ricaines de tous âges.


Tu auras remarqué, perspicace, intelligent et fidèle abonné, et ce malgré l'avidité avec laquelle tu dévores ces lignes tant espérées, l'emploi presque scandaleux d'un franglais de
mauvaise facture dans ton canard préféré. Il s'agit là d'un dommage collatéral dû à un séjour trop prolongé de ton serviteur, le simple Main-Main, grand reporter, au pays des hamburgers et des V8 culbutés voraces en "gas", produit roi de cette terre où chacun a sa chance. Main-Main était comme souvent flanqué de son inséparable et burlesque ami, le célèbre Capitaine Kapot', propriétaire du château de la Moule-c-est-un-art (souvent écrit "Moulinsart" par simplification). Ce personnage grognon et de mauvaise foi, souvent en colère et sous l'emprise d'alcool, n'a pas sa langue dans sa poche !



Voici une photo récente du Capitaine Kapot'. Les journaux à scandale concurrents de Lansb Mag lui ont longtemps prêté une liaison avec la castratrice Bianca Castafiote, mais aucune preuve formelle de leur idylle n'a pu être apportée. Le mystère reste donc entier.

Main-Main donc, devenu indésirable en Meuse (où il est victime de railleries au goût douteux façon "jeux de Main-Main, jeux de Villemain"), s'en est allé parcourir l'Ouest Américain, le Colorado, l'Utah, l'Arizona, le Nevada, et la Californie. Entre déserts, terres rouges, canyons, montagnes granitiques uniques, espaces infinis, et mégalopoles de la côte Ouest, Main-Main a ramené de nombreux souvenirs de paysages grandioses, mais aussi des images de la grandeur et décadence de cette première puissance mondiale qui fait peur à la planète, du moins pour quelques mois encore.

Avant de reprendre le "Vide Grenier" donc, battons le fer tant qu'il est chaud et lançons nous dans une mini-saga des "Aventures de Main-Main, il était une croix dans l'Ouest". Nous découvrirons entre autres conneries que le passage du B en Californie en il y a quelques années à l'occasion d'un voyage d'affaires a profondément bouleversé le comportement socio-culturel des autochtones, nous verrons aussi que l'humour n'est pas toujours bien accueilli, comme en témoignera, mais j'en dis trop, le triste sort réservé à Main-Main par la justice yankee... Même le bouillant Archiboule Kapot' n'a pas pu empêcher le peu malin Main-Main de se faire taper sur la main par le verdict Américain, quel fichu pétrin...

MC Solaar, sors de cette plume !

La route sera longue de Denver à Los Angeles, mais Main-Main a été prévenu par son ami Jean-Jacques Goldman, qui prophétisait avant son départ: "Long is the road, hard is the way". Bien vu JJG, mais avant tout cela, il faudra passer l'immigration. Et on ne badine pas avec la sécurité quand il s'agit de pénétrer sur le territoire US.

Si certains ressortissants Indiens enturbannés se font littéralement hurler dessus quand ils ne comprennent pas bien une consigne (authentique, on ne parle pas comme ça même à un chien. Vous avez dit nerveux les douaniers ?), certains autres aspirants touristes n'hésitent pas à employer les grands moyens: déguisements de tout poil (c'est le cas de le dire) sont parfois de rigueur. Ainsi cette femme asiatique n'a-t-elle pas hésité à se mettre "à poil" pour tenter de voyager en soute et ainsi éviter les contrôles quasi rectaux imposés par la stricte administration de l'Oncle Sam. Le résultat est surprenant, jugez par vous mêmes:

Inestimable cliché de Panthère-Woman, où comment rentrer aux USA sans subir les désagréments "post 9-11" de la Douane burgerisée...


Bien entendu, le ridicule ne tuant pas (sinon LM n'existerait plus), la dame se porte comme un charme. Bien entenu, cet inestimable cliché fut pris avec le consentement total de cette personne, et non pas d'un revers de manche en regardant ailleurs comme le prétendent les mauvaises langues (de panthère). Bien entendu, la publication de cette photo est faite avec l'accord de l'intéressée, comme en atteste le procès verbal retrouvé dans une enveloppe détenue par Maître Collard, et dont nous nous faisons l'écho ci-après:

Main-Main: "Bonjour Mademoiselle Chang (conseil de Michel Berger au voyageur découvrant l'Asie pour nouer le contact avec filles de ces belles contrées lointaines), on peut vous prendre en photo, c'est pour la presse française !"
- Conishigroooooaouw ! (ce qui veut dire, d'après notre correspondant léopardologue Patrick Bouchitey "Je te boufferais bien toi, tu veux ma photo ?")
M&M: Merci, je crois que ça veut dire oui, c'est dans la poche !
Maître Collard: j'ai dans cette enveloppe une preuve irréfutable que le cliché diffusé dans Lansb-Mag bla bla bla...