mercredi 31 mai 2006

Séisme de mai-gnitude 15 sur l’échelle de Schnopfler au Natyland : 1 an déjà.

Dans la petite bourgade de Myofibrille, dans le Sud du Natyland, la vie de tout un peuple a été bouleversée par un événement tragique il y a un an. Rencontre avec Monsieur Lule de Quadrissaipece, un vieil aristocrate habitant Myofibrille depuis plusieurs générations.

LM: Monsieur Lule de Quadrissaipece, racontez-nous pourquoi et comment votre vie a changé.

CL : Baron C. Lule de Quadrissaipece cher ami, Baron ! C’était un quartier animé, très animé. On vivait nombreux ici, les jeunes, les vieux, les femmes, les enfants... Les commerces fleurissaient, la vie était bouillonnante, la natalité galopante ! C’était une région d’avenir, de plaisir aussi. Les week-ends, il fallait voir comme tout le monde s'ébrouait, une activité folle, qui ne se calmait que le dimanche soir tard. Et encore, souvent, en semaine, on remettait ça ! Quelles sauteries mes aïeux !

LM : Que s’est-il passé ?

CL : Diantre mon jeune camarade, c’est difficile à expliquer ! Au cours d’une journée de labeur intensif, je m’en souviens bien, c’était un 15 mai, les éléments se sont déchaînés. Tout le monde bossait, tous sur le pont, les ordres venus de la capitale Cervelia étaient formels : « bougez vous, souquez, souquez ! ». Ca y allait matelot ! Et soudain, tout a basculé : un véritable tremblement de terre* a secoué tout Natyland. Toute la population était mobilisée dans les rues, ça courait dans tous les sens, un capharnaüm sans nom je vous dis ! Bigre !

Le Baron C. Lule de Quadrissaipece mène la charge pour relancer le Natyland du Sud vers son glorieux passé.


LM : avec quelles conséquences ?

CL : Dramatiques jeune freluquet ! Nous nous sommes soudain retrouvés coupés du monde ! Le grand pont nous reliant au Nord de Natyland** avait été complètement détruit dans cette catastrophe ! Là, tentant de dédramatiser, je me suis dit « C’est mal Baron tout ça …» Hé hé, pas mal hein ?

LM : ...certes, mais le pont a-t-il depuis été reconstruit ?

CL : Affirmatif Moussaillon, les travaux ont débuté le jour même de la tragédie. Tant bien que mal cependant, et le trafic n’a jamais repris vraiment. La communication avec la Natyledefrance (région centrale où est basé le gouvernement) demeure coupée à ce jour. Tous les jeunes sont partis, un véritable exode vers le Nord. Les régions nordiques, autrefois sous peuplées et sous développées, sont aujourd’hui le théâtre d’une expansion sans précédent. De véritables mégapoles se forment ! Les historiens parlent déjà d’un « Esaaab rural » des temps modernes. Et ici, la désertification se poursuit… Le fait d’être Sudiste d’origine est vécue comme un pêché, vous rendez-vous compte ! Les jeunes ont honte de leurs origines ! J’ai un petit neveu qui a même fait changer son nom : il se fait désormais appeler C. Lule de Bissaipece ! Fabrioles et billevesées que tout cela mon enfant ! Un scandale !

LM : il faut agir pour sauver votre région, qu’avez-vous entrepris ?

CL : Aux armes sapristi ! Les anciens combattants, les collègues des temps obscurs, ceux sur lesquels ont peut vraiment compter, ont eu une idée : se réunir autour d’un projet, d’un plan de bataille. A la guerre comme à la guerre. L’opération porte un nom de code : Nat’n’co. Une association dont le but est de recréer des emplois dans le grand Sud du Natyland (NDLR : tout ce qui est situé au sud de Natylyon), par la force s’il le faut. Si les gens peuvent retravailler, ils auront goût à revenir ici, et la vie reprendra de plus belle. Mais pour cela, il faut des fonds, du temps, des armes, des alliés, et du soutien amical. Nat’n’co est là pour nous aider à remplir cette mission fondamentale.

LM : avez-vous un message à faire passer à la population de l’exode, qui vous a « trahi » ?

CL : Avec joie petit scribe ! Le voici : cessez de vous agglutiner comme des abrutis dans les départements du Bissaipece et du Trissaipece, il n’y aura bientôt plus de place ! Revenez dans les grandes contrées de Quadrissaipeces, dans les superbes Isles Kio-Jembiers, il y a de la l’espace pour de belles aventures. Réintégrez les Mas-Nisques de vos ancêtres, faites revivre ces belles bâtisses ! Et méfiez-vous ! Le jour où l’extrême Sud de la botte, nommée Sicilia (réputée pour sa redoutable organisation mafieuse NDLR) aura repris ses esprits, on vous bottera le derche bande de fainéants !

LM : Quoi qu’il en soit, que vous soyez du Nord ou du Sud, adhérez à Nat’n’co et véhiculez ses valeurs et ses espoirs ! Sans quoi les anciens vont vous foutre une rouste. C'est bien la leçon à retenir mon Général ?

CL : Affirmatif deuxième classe ! Rompez !

* dont l’épicentre s’est avéré se trouver dans la région Centre.

** le pont de Tocardville. Il y avait même un arrêt de train sur ce pont, mais toutes les rames n'y faisaient pas halte. Il est ainsi devenu connu sous le nom de "Arrêt du Tocard facultatif".


mardi 16 mai 2006

L'affaire Lesbros: des remous !

Dernière minute :

Suite à notre ITW de Tardiv’hélène Lesbros, Lily Brossa, compagne du B, aurait pris la mouche ! Elle aurait déclaré : « Tardiv'hélène mes f... ! Esaaab à Cham !». Aux dernières nouvelles, elle aurait déjà franchi le premier ressaut de mixte du versant Nant Blanc de la Verte, skis scotchés dans le dos. Elle ne répond plus qu'au nom de « Lilifredi » et dit être candidate à la première féminine de ce 5.6 mythique. Les secours sont en route.

De son côté, Olivier L. est désormais persuadé que le B n’est pour rien dans l’entretien que sa femme a accordé à ce « torche c… » de LM (pour reprendre son expression). A cheval sur son vélo, il recherche activement le L dans les rues de Grenoble, armé d’une paire de Quarks… Attention, il est présumé dangereux : si vous êtes petit, brun, crâne rasé, et assez beau, soyez sur vos gardes, vous pourriez être pris pour cible !


Après les hallucinantes rébellions brésiliennes (des dizaines de policiers abattus par des gangs mafieux paulistes !), l'affaire Lesbros que l'on qualifie déjà de "Clearstream de province" n'a pas fini d'avoir des répercussions !

mardi 9 mai 2006

Tardiv'hélène ou le ski extrême en escarpins


Cette personne est exceptionnelle. Au sens propre du terme. Elle aligne du 5.4 avec une aisance Baudienne sans ouvrage de gueule Valencienne, elle enfile les 5.3 comme les filles de la ville les perles, elle collectionne les 5.2 comme les buenasses Brésiliennes s'offrent des implants de silicone. Cette personne est l'une des plus douées et l'une des plus efficaces en ski de rando dans les Alpes. Cette personne prouve chaque hiver qu'une paire de cojones taille Chibro de Oro ne sont pas un attribut indispensable pour laisser sa trace dans les pentes les plus raides et engagées. En effet, cette personne... est une femme !
Aussi peu prolixe que sa liste de croix à skis est conséquente, Hélène L., qui se cache sous le trigramme Volodien HLE, est assurément LA fille qui torche à skis en montagne. Au BLMS et à Lansb Mag, on l'a surnommée Tardiv'Hélène, en rapport avec le prestigieux skieur Annecien. Un guide Haut-Savoyard sympathique que nous ne nommerons cependant pas, car ce géant des cîmes compte parmi ses connaissances l'impoli Jérémy Janody (pas foutu de nommer l'auteur de la première en blades des tracés Blonnériens sur yadugaz.com) ainsi que le décrié et ventru JC. Roumailhac ! Bref...


Une fois n'est pas coutume, c'est un garçon dont le physique et la discrétion sont eux aussi majeurs qui mènera l'entretien. A noter que son palmarès également très bien fourni lui permet d'apprécier à leur juste valeur les réalisations Héléniques (qui contrairement aux apparences de cet adjectif qualificatif, ne sont pas des réalisations de p...).

le B pour LM (un peu ému): "Bonjour HLE. Au fait, comment dois-je t’appeler, Hélène, HLE, OLEtte ?"


Hélène: - Je préfèrerai LN... Phonétiquement ça sonne juste, et je tiens beaucoup à ces initiales, qui signifient pour moi « Lansb Naïade », deux mots mystérieux et magiques qui comptent beaucoup pour moi…

Le B (un tantinet jaloux ?) : « Lansb Noyade » serait plus approprié, quand on voit le rythme de publication de cette feuille de choux, et l’évolution de la qualité des articles… Mais bon passons !

le B (reprenant le fil de ses notes): - On te sait très forte skieuse, rando dans le raide, toujours sereine, et en possession d'une liste de croix à faire pâlir ceux qui s’étonnent de te voir torcher de gros morceaux. Pourtant, médiatiquement, tu sembles vouloir rester dans l’ombre de ton époux…

LN : - Oui, c’est amusant car Olivier (son mari) n’a pas beaucoup d’épaules et ce n’est pas facile de rester dans son ombre ! Alors qu’avec toi, on caserait presque un Guy Carlier à l'abri de ton torse puissant…

Tardiv'hélène en action à Tête Pelouse, immortalisée par MiLF: quand élégance rime avec performance (slogan emprunté à base l'équipe cycliste Maxifouille)

Le B (rougissant) : euh, oui, c’est très gentil, revenons à nos moutons : Michelle Young fait une paire de 5.2 avec son guide attitré Rémy Lécluse, et là voici dans les magazines à philosopher sur l’enjeu de la pente raide, l’exposition, etc... Tu aurais légitimement plus que ton mot à dire sur le sujet, qu’en penses-tu ?


LN : - Michelle a eu une phrase que je trouve malgré tout très juste : « Si tu rates un virage, ce sera la dernière chose que tu rateras » *. Je préfère dire « Si tu réussis ton virage, tu auras encore l’occasion de réussir plein de choses »**. Question de point de vue.

Le B (presque révolté): - Chez Skitour, tu t’es vue affublée du ridicule sobriquet d’OLETTE, comme si tu étais complètement dépendante d’OLE, ton homme, qui est certes lui aussi un excellent skieur alpiniste mais bon, c’est un peu réducteur non ?


LN (attendrie): - Oh, ça ne me choque pas. Tu sais, on ne peut pas blâmer les boss du superbe site sus-cité de susciter des surnoms bizarres (On dirait du Solaar non ?). Il suffit de se pencher sur leur état civil pour se rendre compte que les jeux de mots et autres noms générés au shaker sont monnaie courante dans la famille. A mon avis, en Hollande, pour donner un prénom (ou pour trouver un nom de famille), on tire des lettres à la façon « Des chiffres et des lettres » (consonne, voyelle, consonne, voyelle…) et on met surtout rien dans l'ordre.

Le B : - Tu y vas fort, mais tu marques un point. Au BLMS, on a préféré « Tardiv’hélène », ça crache non ?

LN : - J’aime bien, je trouve là toute la poésie et toute la créativité auxquelles le BLMS nous a habitués depuis de longues années maintenant…

Le B (qui vire à l’écarlate): - Je, euh, de rien…

LN : - Une anecdote à ce propos : ton rédacteur en chef a récemment demandé à ma moitié si ce surnom me venait du fait que j’ai commencé ma vie sexuelle très tard***… Olivier s’est alors mis dans une colère noire et a voulu frapper « l’abruti qui a pondu cette connerie » mais le Lansb a alors affirmé que cette boutade était l’œuvre du B, ton idée quoi. Olivier s’est alors mis à rire à gorge déployée en trouvant la remarque fort amusante. Question de point de vue encore…


Le B : - Question qui intéressera tout particulièrement notre (nombreux) lectorat féminin, comment fais-tu pour être aussi affûtée et en même temps terriblement femme ?

LN : - C’est un secret que je ne tiens pas à dévoiler sur la place pubienne... euh publique, pardon !

Le B : - C’est bien dommage. A très bientôt sur les planches, ou sur le caillou donc, car tu grimpes aussi très bien !

LN : - Avec le plus grand plaisir ! Et comme on dit chez vous, makapuf !

* absolument authentique.
** absolument pas.
*** info non recoupée.