mercredi 27 juin 2007

Le Vide Grenier Corsica Madness 2007 ouvre ses portes !

Paraboles, allégories, fables, contes, et autres anecdotes plus ou moins fraîches extraites de notre collection été 2007

Après succès mondial rencontré par le premier opus des aventures insulaires des trois super héros les plus fallacieux de la constellation, nous voici déjà rendus à la saison 2 de ces péripéties aussi sympathiques que surfaites.

Cette saison donc, point d'abécédaire pour égayer vos journées de labeur, renouvellons le genre. Le genre oui, mais pas le style, que ce soit d'écriture ou de vie d'ailleurs. Ainsi, voici que Super Connard flanqué de l'inamovible Analbator a repris possession des lieux mythiques de leur été 2006. Ils n'attendent plus que l'arrivée imminente de Tamérator pour parachever leur oeuvre commune. Les voici donc à nouveau installés dans le petit grenier de type Louis XV au charme suranné situé sous les toits surchauffés de Zonza, aménageant au mieux un espace de vie que les plus rustiques ou intrépides de nos concitoyens n'auraient jamais l'outrecuidance de qualifier de décent. Bref, home sweet home !

A l'image de ce grenier poussiéreux, antre de vieilleries moisies sans intérêt majeur, la boîte cranienne de votre serviteur mériterait un sérieux coup de balai (et de désinfectant). Voici donc le pourquoi du comment du terme "Vide Grenier" qui semble s'imposer pour ces nouvelles anecdotes (bien que le terme anecdote ne soit pas forcément mis en valeur par la richesse des récits à venir mais passons).

Alors que fait un super héros en attendant que la saison batte vraiment son plein, si ce n'est se remplir les poches d'eurs bien mérités ou boire quelques canons (tout aussi mérités) qui n'altéreront aucunement le spectacle fabuleux de ses abdominaux dorés, sculptés, et suraffûtés ?

Je vous le donne Emile, ça sauve des vies ! Loin des poétiques défecations bucales maternelles de 2006, le Lansb, que la trentaine semble véritablement métamorphoser, s'adonne donc à cette nouvelle mission avec plus ou moins de succès. Ne revenons pas sur les dramatiques événements Alpins du mois d'avril, mais concentrons nous sur une plus anecdotique intervention féline de cette fin de printemps.

Après trois semaines en pension complète chez l'ami Henri Santoni, "l'Omu di Zonza", où le L devient quasiment le grand frère par intérim du petit Antoine, à déguster les myrifiques plats dont seule Nicole a le secret, il est temps de tourner cette (délicieuse) page pour regagner des pénates plus en accord avec le standing de la Légende. Quelque chose qui colle plus au statut de "Véra de la Castagniccia". Une porcherie ? On s'en rapproche !

Après les orages et bourrasques de mai viennent les beaux jours et l'été a un peu d'avance à la mi juin. Reprenant ses marques dans son logis estival, le L constate la présence de deux chatons minuscules, probablement pas seuvrés, âgés de trois semaines maximum. J'ouvre une parenthèse pour m'excuser par avance auprès de Lionel Tassan si ce texte sans prétention venait à faire de l'ombre à sa très structurée et érudite rubrique "Regarder". A Lansbmag aussi, on aime les animaux. Surtout bien poivrés et dorés au four !


Et soudain, c'est le drame ! Drama in Zonza ! Le petit chat a baaaasé directement dans cette fosse immonde entre deux baraques, inaccessible depuis le sol sans pénétrer dans une masure inhabitée... C'est une mission pour Super Connard, qui sort pour l'occasion de son registre habituel...

Un soir donc, pour en revenir à nos chatons, le microscopique animal noir se retrouve on ne sait comment absent du grenier, tombé dans une fosse de détritus. Ses miaulements sont ceux d'une petite bête étonnée et un peu perdue. Bah, on verra demain. Au matin, les miaulements se font des cris de détresse. La larme à l'oeil, le L installe donc un rappel depuis la charpente de la maison, embarque l'échantillon de bestiole affolée dans un sac canyon, et regagne le grenier. Le petit félin est baptisé, ce sera "Baaaase le chat". Deux semaines plus tard, après l'intervention généreuse d'un client canyon vétérinaire de son état, et l'expertise en matière de chats du Foué, Base reprend du poil de la bête (au sens propre), et commence enfin à ressembler à ceux de son espèce.

Si Super Connard l'a sorti de la super merde où il était empêtré, Analbator s'applique au quotidien à aider cette petite boule de poils informe à se construire chaque jour d'avantage, le traitant comme son propre fils.


Baaaaase le chat dans son royaume.

Et comme nos deux bienfaiteurs sont avant tout des cons, ils n'hésitent pas à entrainer leur progéniture commune à porter son nom avec dignité. Une seule méthode valable: le lâcher d'une hauteur de plus en plus élevée chaque jour en hurlant "Baaaaaaaase" dans les tympans fragiles du minuscule quadrupède...

Basounet à l'entraînement. Ce n'est pas toujours facile, on n'a pas forcément envie de baaaaaaaser tous les jours, mais que voulez-vous, il faut souffrir pour mériter un nom si prestigieux...

A bientôt, pour une anecdote forcément plus riche...