mercredi 17 décembre 2008

Pour les exclus du sexe, ouverture des "Restos du cul"

"Con promis, chose due" disait Coluche. L'homme était amateur de bons mots et cette maxime, du moins sa version originale, s'avère bien vraie. Ainsi, fidèles à notre engagement pris pas plus tard qu'hier dans ces mêmes colonnes, nous publions dans la foulée un second article, tout chaud sorti du four !

Celles et ceux parmi vous qui déploraient il y a 24 heures le ton tristounet et peu habituel de notre petit quiz vont pouvoir se rassurer. Non, la vulgarité n'est pas un vain mot pour nous ! Non, les plaisanteries les plus fines ne sont pas les meilleures ! Et oui, ça nous arrange, parce qu'il est vrai qu'on ne sait pas trop faire, nous, les trucs fins, élégants, et subtils !

Cela ne nous empêche cependant pas d'avoir un coeur (même s'il est parfois gros)... et d'offrir, avec nos modestes moyens, un peu de réconfort aux gens les moins bien lotis... en cela, on se rapproche (encore une fois très modestement) de notre illustre Maître à tous, l'artiste sus-nommé !

L'arrivée violente de l'hiver s'accompagne cette anné encore, hélàs (car c'est malheureusement une nécessité) par la réouverture des célèbres "Restaurants du Coeur", une oeuvre de bienfaisance magnifique qui peut et doit être considérée, outre des centaines de sketchs inoubliables, comme le véritable testament de l'inoubliable Coluche.
Un homme à l'humour gigantesque et au palpitant encore plus grand. Un humoriste hors classe qui a bercé mes monacales soirées de travail en prépa, au gré de son incontournable intégrale en 7 volumes...

Michel Colucci donc, a réussi la prouesse d'élever la vulgarité au rang d'art, ce qui en fait naturellement un modèle pour le L, et l'on pourrait aller jusqu'à admettre que ce petit blog (qui semble renaître de ses cendres à chaque épisodique parution) est un hommage (de qualité toute aussi petite concédons-le) au Gourou du rire trop tôt disparu.

Il nous fallait donc, pour marcher dans les pas de ce grand bonhomme, agir de façon caritative. Car en effet, à part inonder le web de connerie gratuite, qu'avons-nous réellement fait pour le bien de nos concitoyens ?

L'idée vint d'elle même après l'abondant courrier féminin émanent notamment de l'ACVF (l'Association des Celibataires Valentinoises Frustrées), dont la présidente n'est autre qu'une ancienne proche de votre dévoué serviteur. Si l'on ne peut garantir du plaisir charnel à tous les coups pour ces damoiselles en détresse, on ne peut (a priori et si tant est qu'elles possèdent un appareillage génital de dimensions généreuses) pas non plus faire de mal... La trame était trouvée, il suffisait donc de mettre en place une structure susceptible d'accueillir ces personnes en souffrance.

Le reste de l'histoire est connu: les "Restos du Cul" étaient nés ! Poussant le mimétisme jusqu'à demander à JJ Goldman d'écrire les paroles de la chanson officielle des "Restos", le L essuyait un refus bien incompréhensible de la part du compositeur populaire qui ne rechigne pourtant jamais à aider une noble cause... Ses albums pour Céline Dion en attestent, JJG aime aider les personnes qui ne le sont pas ! Bizarre...

Du coup, balayant cette difficulté d'un doigt et retirant l'autre de la chaleur rassurante de son anus, votre rédacteur en Chef s'est attelé à la tâche, pondant dans les délais impartis l'enfantine contine que vous allez découvrir dans la "vidéounette" que nous vous proposons ici...

N'hésitez pas à contacter nos "Restos", nous recherchons de la main d'oeuvre bénévole pour venir en aide aux déprimées du vagin de France et de Navarre. Pour un hiver heureux au chaud sous la couette, rejoignez les "Restos du Cul" !