jeudi 28 janvier 2010

La citacon du soir...

C'est au coeur de la nuit glaciale sur le plateau des Petites Roches que cette jolie perle a éclos sur les lèvres du plus célèbre détourneur de fonds caritativo-associatifs grenoblois, j'ai nommé Nat "Chouf" de Nat'n'co.

Venus en nombre acclamer les compétiteurs nocturnes d'une course "de hamsters" à s'en faire venir le sang à la bouche sur les pistes du col de Marcieu, nous étions bien au froid (-7°C sans bouger au final ça caille) à s'enfiler du vin chaud dans le gosier tout en déblatérant des conneries entre deux encouragements pour les héros du jour. Rectificatif, de la nuit pardon.

C'est alors que Nat, la bouche pas encore obstruée par le copieux buffet post-race qu'il a considérablement et efficacement contribué à piler, nous fit une remarque tout à fait... remarquable sur l'un de ses anciens concurrents fauteuil du Derby de la Meije. Pour vous dire, un phrasé si simple et si percutant que j'en fus vexé de ne pas avoir trouvé la formule moi-même. M'enfin, avec Nat, on peut dire que ça reste dans la famille:

Alors lui, il a posé son cerveau, ça doit faire 10 ans... et il sait plus du tout où il l'a mis !


Ne serait-ce pas là une définition quasi parfaite, quasi parfaite, d'un geniouuuus ?!

PS: Peut-être le brain de ton collègue est-il tout simplement caché... avec tes clés de bagnole ? Dans ce cas, unissez vos forces pour retrouver vos biens !

PPS: félicitations à tous les participants de cette épreuve bien sympa ! Mention spéciale à Karo et Sarah pour leur excellente habitude de squatter les podiums, à mon Mateo "Poupon" Jacquemoud pour sa démonstration anaérobie, au B pour sa puissance jamais démentie, ainsi quà OLE pour sa mise dans le rouge à chaque tour et sa combi démontrant son mépris du qu'en dira-t-on. Si tu veux faire encore pire côté look mon cher Olivier, je peux même te prêter mon habit de lumière rose :-) Quant à Cécile, qui devait gérer à la fois sa course et l'appétit de son cher et tendre, l'expérience demande à être renouvelée, on veut te voir next week !

Peut-être à mercredi prochain les collant-pipettes, pour un vrai reportage cette fois ?

dimanche 24 janvier 2010

Le L champion de France Master de ski alpin !

Encore un titre accrocheur à la con qui va nous mener, via une diatribe diarrhéique décousue, à une mauvaise chute digne des pires papiers du rédac chef de ce blog que je consulte encore sans trop savoir pourquoi... Allez, avouez-le, n'étiez vous pas en train de vous faire une réflexion de ce genre à la lecture des "headlines" de cet article tout frais ?

Un champion de France (de trop) se cache sur ce cliché. Sauras-tu le reconnaître ? Indice chez vous: il est aussi mal habillé que son homologue mais sa tenue fait moins hétéro... (c) Meilland Pictures International 2010

C'est un fait. En presque 5 ans, on en a publié des conneries sur ce cyber-média. On en a pondu des calembredaines ! On en a posté des inepties ! On en a composé des chansons débiles ! On en a rédigé des articles abscons ! On en a mis en ligne des vidéos nauséabondes ! On en a distillé du mauvais goût ! On en a distribué de la mauvaise foi ! Mais, car il y a un mais, la plupart du temps ces légèretés purement dévouées à votre divertissement n'étaient que le fruit de mon ersatz de cerveau, véritable hôtel à pathologies...

Mais là, là, le ciel vient de me frapper de sa félicité divine. La plus grosse, la plus incroyable, la plus improbable, la plus inattendue des conneries m'a foudroyé debout. Le comble ? C'est qu'elle soit en tous points authentique ! Invraisemblable vous dis-je...

Mais reprenons l'Histoire (notez le "H" majuscule...) au début...

A l'heure où la Télé Réalité s'essouffle, où la Star Ac ne fait plus recette, où la "Nouvelle Star" ne sacre plus de bombasse post-teenage à la plastique érectile mais des vieilles peaux peu ragoutantes façon Susan Boyle, on est en droit de croire que les vraies valeurs rescucitent.

Etre soi avant d'être une star, vivre l'authentique plutôt que le superfi
ciel, sauver la planète, rouler électrique et bouffer bio, autant de modes de vie "tendance" qui semblent reprendre le dessus sur le strass et les excès d'impudeur qui ont con-tribué à faire les années 2000. Nouvelle décennie, nouvelles résolutions dirait-on. Qui s'en plaindra ?

Ainsi, on a pu se rendre compte que faire du sport dans le seul but d'être champion ne rend pas forcément heureux. La gloire, la fortune, la stabilité sont éphémères.
Egérie de Nike, un très célèbre golfeur programmé dès sa plus tendre enfance à être le meilleur en a fait la parfaite démonstration récemment. Rien de sert d'être l'incontesté maître planétaire du swing si l'on se montre incapable de dissimuler une banale affaire d'adultère... Adieu veau, vache, cochon, et millions ! Le sport oui, la santé, le plaisir, la joie du partage; des valeurs essentielles à tout pratiquant et que les années "too much" façon Woods, Schumacher, Beckham, ou Ronaldinho avaient presque fait oublier.

Aujourd'hui, les gens reviennent au sport pour le fun avant tout, pas pour être un champion. Tous les gens ? Non, un petit dégarni au demeurant très sexy résiste encore et toujours à l'envahisseur. Teigneux, opiniâtre, entraîné par une légende alpine Chartrousine bien connue de nos fidèles lecteurs, cet auteur de renom a mis la rédaction de son ouvrage "Les plus beaux probatoires du Guide de Haute Montagne en Europe" en standby pour s'offrir ce après quoi il n'a jamais cessé de courir: la reconnaissance de ses pairs, voire des jurys.

Ainsi cet estimable sociétaire du Ski Club Dent de Crolles a-t-il répondu favorablement à un enrollement "de force" de son entraîneur aux Championnats de France Master de ski à Méribel. "Comme ça, le L aura au moins particité une fois à un championnat national de ski" dixit Maître Guérillous puisque vous l'avez tous reconnu.

L'entraînement fut long, méthodique, studieux, et très phy
sique. Jugez plutôt: En un, des nouveaux skis de Géant FIS World Cup GS 12 rodés les 2 jours précédents sur la "Streif Chartrousine", euh je veux dire "les Ruches" bosselées de St Hil en compagnie du Maître. En deux, affûtage de décérébré à 88° à s'en couper la main (véridique) la veille des épreuves. En trois, sortage du placard de la combi rose bonbon ex équipe du Kossovo, de la dorsale Atomic inconfortable mais obligatoire, et du casque jaune poussin. Point d'orgue du stage de préparation: matage en règle du Super G de Kitzbuhel sur Eurosport une tartine de St Félicien à la main, des chips à la bouche et partout autour du canap. "Ah, ouais, cha a pas l'air trop compliché cht'affaire, ya ka angler comme un débile et rechter machif chur les appuis dans les dévers chelés. Trop fachtoche, che vais les piler !"

Et voici notre héros en route vers son destin...


Ladies and gentlemen, introducing Nicolas "Ortlieb" Meilland ! Blouson ESF la Plagne qui va bien, casque de l'époque des "Top Gun" dédicacé par Jean-Luc Crétier, et gabarit qui fait pas rire les mouettes. Un sacré client !

Après une petite nuit, le L prend la route à l'aube, le ventre un peu noué et l'extrémité du colon un brin encombrée. La merde au cul quoi. En chemin, il fait halte à Crolles pour embarquer le troisième larron du "Ski Club Dent de Crolles", le discret Nico Meilland, instituteur de son état et BE Ski de la première heure. Encore jamais présenté dans ces pages, notre ami est un très solide gaillard, au style puissant et au gabarit Ortliebien, qui s'alignera en catégorie Master 4 ainsi qu'au championnat de France des Chauves (organisé par la FFC, Fédération Française de la Calvitie) où il compte parmi les favoris. Si certains mécréants stigmatisent son léger embonpoint de presque quinqua en lui notifiant qu'une dorsale se place dans le dos et pas sur l'avant de la combi, il faut souligner le style sobre et forceux de son ski ainsi que les bons conseils techniques dont il n'est jamais avare. Rajoutez une pincée d'humour bien senti et une passion intacte de la course après des décennies (et oui !) de compétition, et vous comprendrez pourquoi c'est toujours un plaisir de l'avoir avec soi quand on se rend sur une épreuve.

Au Touvet, pit-stop et transfert vers l'Espace de Yannick, grandissime favori en Master 2 pour les deux épreuves du jour et pour le scratch évidemment. Ses 38 petits points FFS acquis de haute lutte au jubilé Lizeroux à la Plagne ont de quoi terroriser ses adversaires directs. Pas le L évidemment, car d'une part, rien ne l'intimide, et d'autre part, il a la chance de ne pas concourrir dans cette catégorie... ouf !

"En voie dure Simone"* donc pour "le Bon, la Brute, et le Truand" ie l'équipe de France de Chartreuse qui monte en Savoie le couteau entre les jambes et la bite entre les dents pour d'une part semer le trouble, et surtout récolter les lauriers. Intérieurement, le sentiment qui prédomine pour mon premier Super G est de ne pas finir à 95 à l'heure dans les filets oranges... Arriver en bas, un premier objectif !

* amis grimpeurs cultivés...

L'heure n'est pas à fanfaronner avec le slogan cher à John Kocinski et que j'avais fait mien: "Podium ou hôpital". Astucieusement et sans doute aidé par quelque récente maladie hivernale, notre imposant ami monsieur Meilland, dont le grand âge le place dans la même catégorie que Jésus Christ et Ramses II, modifie le dicton en: "Podium ou immodiu
m". Et dans le confort du véhicule de notre Policier préféré, je profère ma phrase fétiche qui finit presque par ne plus faire rire mais qui, pour une fois, s'avèrera prophétique: "J'ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne parviens pas à voir comment on pourrait être battus !"

Sur place, le rituel classique: on s'équipe, récupère les dossards, et on file en reco.

"Ouais, c'est pas rapide, on dirait un grand Géant. Bah, t'as vu, c'est hyper tournant, ça va pas vite, je suis déçu. C'est à cause des vieux inscrits, ils pouvaient pas nous mettre un tracé FIS, etc..."

Les commentaires des différents compétiteurs vont bon train. N'empêche qu'après les recos, les
gueules sont un peu moins grandes ouvertes.

"Ouais, je suis là pour me faire plaisir, aller en bas. Si ça va trop vite, j'hésite pas, je mets un grand coup de patin à la cassure. Si t'es à la bourre dans le dévers, tu te fais descendre dans tout le mur et t'agonises jusqu'à l'arrivée. Mieux vaut assurer. T'as vu, ça va vachement vite dans le double droit là, et ensuite ça braque vachement. Gaffe ! J'ai plus l'âge de lâcher les chevaux comme avant..."

Avec des dossards tirés au sort au sein des catégories, mais un départ par ordre décroissant d'âge de ces mêmes catégories, Nico parvient à partir avant le dossard 100, mais Yannick et moi sommes relégués dans l
es tout derniers au portillon de départ. A noter les traces bleues sur le parcours "comme à la TV". Classe !

Nico Ortlieb, deux fois podiumisé en Master 4, s'arrache du portillon de départ.















L'immense Yannick Guérillous affole les chronos et file vers un doublé aussi prévisible que mérité.

Le niveau est hétérogène, et quand je suis dans le portillon avec le chrono Tag Heuer qui bipe comme en coupe du monde, j'essaye de m'imprégnier du style de Didier Cuche en espérant ne pas trop singer le malheureux Dalcin...
Bip bip bip biiiiip ! Quelques poussées de bâtons, puis les premières portes permettent de se mettre en place, recherche de vitesse, c'est assez plat, plutôt ensoleillé, de la glisse, pas de gros appuis, putain Maier est un usurpateur, c'est facile ce job ! Ah, tiens, ça s'accélère, restons bien en avant et bien bas, pas être à la bourre dans les traj, une porte double, la vitesse augmente, cassure, hop, ombre, mur gelé, et là tout s'accélère et la musique n'est pas la même ! La limonade non plus. Les skis dérapent, crissent, sautillent sur les plaques bleues, on se fait éjecter de la trajectoire idéale, on "descend" comme une merde molle, la vitesse tombe, on est à la bourre, on ne parvient pas à remonter haut dans les portes, on n'anticipe plus rien, o
n subit, on se fait mettre à cul par les skis hyper exigeants, les cuissent commencent à brûler sévère. C'est encore long ce chemin de croix ? Ok, j'ai compris, pardon Hermann, pardon Stefan, pardon Didier(s), pardon Lasse, pardon Ole-Kristian, pardon Luc, pardon Patrick ! Ok, c'est pas pour les pédales votre truc. Mais comment vous faîtes ? Ah, enfin les trois portes quasi alignées avant la ligne, le temps de schusser pour la forme et d'arrêter ce chrono qui n'a que trop eu le temps de mesurer l'ampleur du désastre...

A gauche, Yannick a tellement traumatisé ses concurrents que seul un téméraire sans-épaules a daigné l'accompagner sur la boîte.

Une belle expérience tout de même, dans la première moitié du peloton, maigre consolation alors que Yannick gagne (quelqu'un est surpris ?) et que Nico fait un beau top 10.

La belle surprise vient du fait que les quelques autres concurrents de ma catégorie n'ont pas fait mieux. La catégorie des plus jeunes "vieux", a priori la plus relevée sur le papier, est en fait un ramassis de guenilles bonnes à rien ! Si ce n'était pour un coureur Suisse importun (mais que fait-il dans un championnat de France ? Un Norvégien vétéran a été cité mais non classé, pourquoi ce ressortissant helvétique figure-t-il au classement ?), je gagnais un premier titre ! Il faudra me contenter de la place de Vice-Champion, en attendant la réponse de ma plainte auprès de la FFS et du CNOSF en tous cas...

Le Géant fut du même accabit. Un Yannick toujours pas content de sa prestation mais supersonique tout de même (3 secondes devant son poursuivant direct) qui rafle la mise en Master 2, et un Nico efficace et encore placé qui s'offre une seconde breloque de bronze en autant d'épreuves. Quant à votre serviteur, auteur d'un passage certes encore bien médiocre, il a le mérite de rester sur ses skis et de faire moins de fautes que ses con-currents. La "consécration" est au bout des portes; tenez-vous bien: un titre officiel de Champion de France de Géant catégorie Master 1 en 2010. Faut pas avoir peur du ridicule !

Autant porter un short "rose Delanoé" sur le pan universitaire pendant des années, enfiler une combi du même accabit lors des Grand Prix de ski ou montrer mes fesses en public ne m'a jamais fait peur, là, monter sur un podium National au son du speaker aussi charismatique qu'un cendrier braillant "Premier et Champion de France !" me met mal à l'aise ! Bon, a priori, pas de quoi s'inquiéter, mes deux collègues, pourtant plus méritants, n'ont pas eut l'air d'apprécier l'exercice plus que ça eux non plus.

Après avoir empêché Nico d'aller faire de l'esclandre à la direction de course (pour une sombre histoire d'oubli de remise des prix du Championnat des Chauves), nous reprenons la route chargés de médailles. Aaaallo Houston, mission accomplie, nous rentrons à la base.

Quatre décennies de compétition l'ont rompu à toutes les ficelles du métier. Sur ce cliché, l'intrépide Nico tente de récupérer le titre en bondissant de sa place de 3ème pour pousser littéralement le vainqueur hors du podium. Ca s'appelle la science de la course !

6 podiums et 3 titres sur 6 courses, pas possible de faire mieux. Si l'on ajoute la 2ème place de Christine au SG, le plateau Chartrousin (et ses invités Nico et le L) ont vraiment fait une razzia façon Wunderteam !

Evidemment, la soirée fut animée. Tout d'abord, un sms de Lindsay Vonn voulant connaître mes dispos pour dîner quand elle passerait à Val d'Isère, puis un google chat avec Didier Cuche en direct de sa chambre d'hôtel à Kitz (quelques blagues de chauves), enchaîné avec un chat msn avec Lizeroux (échange de félicitations), et enfin un mail de "Rame Ayade", ministre Jeunesse et Sports paraît-il. Connais pas, sûrement un spam, j'ai mis ça dans mon courrier indésirable !

Alors pour vous les jeunes, qui rêvez un jour de devenir un champion, voici mon conseil pour atteindre le but de votre existence: surtout ne rien faire, laisser faire ! S'entraîner n'aboutit qu'à se fatiguer inutilement, commencer jeune ne vous fera pas progresser, accaparera vos belles années et vous privera de "rave party" pleines de buenasses dégoulinantes de ciprine. Non, la clé du succès, c'est de savoir saisir la "fenêtre de faible concurrence". Venez au hasard sur une épreuve prestigieuse, sans expérience, ni entraînement, ni objectif, et surtout sans modestie. Constatez que vos concurrents sont peu nombreux et encore moins talentueux que vous. Déchirez vous votre race pendant l'épreuve. Montez sur le podium, cueillez vos lauriers, prenez votre médaille, rentrez chez vous. Votre titre sera éternel. Mais surtout, gardez-le pour vous, n'ébruitez pas l'affaire ! Vous risqueriez d'être ridicule...

En bon champion qui se respecte, le L compte bien être un modèle pour la jeunesse. Ecoutons-le: "Si vous voulez être des champions comme le L: pas de drogue, écoutez vos parents, faites vos devoirs, cultivez l'autodérision, et si vous faites des bêtises, soyez plus malin que Tiger Woods, jouez-la comme Beckham !"

Un petit message perso à l'attention de notre ministre de tutelle, "Rame Ayade" la bien nommée:

Au lieu de m'attribuer des récompenses que je ne cherche pas (et que je mérite encore moins), vous feriez mieux de me donner ce que je veux et que je pense mériter par mon entraînement rigoureux, mon abnégation, et ma force digitale peu commune: le proba du Guide par exemple...

Reste au final un titre tout aussi risible qu'incontestable. Cela pourrait quoi qu'on en dise suffire à rester dans l'Histoire du sport Français. Le L n'est-il finalement pas le champion de France le plus discount de tous les temps, toutes disciplines et toutes catégories confondues ? Et ça, c'est une façon bien à soi de marquer à jamais l'Histoire du sport hexagonal ! Et dire qu'il a raté le doublé !

PS: je viens de me rappeler d'un nageur exotique aux JO qui avait été chronométré en 1'40 au 100m nage libre... Même aux Mondiaux de natation des clés à molette il n'aurait pas gagné ! Finalement je suis déçu, je ne suis pas le champion le plus ridicule de l'Histoire... Et merde ! En définitive, Coubertin avait peut-être pas tort, l'essentiel, c'est bien de participer !