jeudi 29 mars 2007

Des supers (bl)héros au secours de sa majesté la Connerie: le premier d'une lignée d'êtres d'exception, Super Connard !

La Connerie est en danger: c'est une mission pour Super Connard !

Dans un monde triste et de plus en plus asceptisé, où la fantaisie, l'improvisation, et la légèreté perdent du terrain chaque jour, c'est tout l'entrain de la vie en société qui tend à disparaître. Si les cons de tout poil prolifèrent, il n'en va malheureusement pas de même pour l'art subtil de la Connerie, qu'ils galvaudent impunément. Cette pratique ancestrale se voit donc elle aussi menacée par une concurrente aussi fade qu'inintéressante, la vulgarité gratuite.

Il était donc grand temps qu'un super héros prenne les choses en main et redonne à la Connerie, discipline ô combien puissante et irrésistible si elle est pratiquée dans les règles de l'art, ses lettres de noblesse. Ce nouvel individu totalement supercon, tout droit tiré des "comiques", euh "comics", c'est Super Connard !


Dans la vie de tous les jours, sa couvertue, c'est Clark Con, journaliste à la petite semaine officiant au "Magazine de Lambert", quotidien néo-catholique de renommée départementale.


Clark Con dans une de ses attitudes préférées, l'air sérieux et le costume à la coupe impeccable. Si tu es une fille, clique sur l'image pour qu'elle s'agrandisse et que tu vois comme il est beau ce con !

Cependant, quand une alerte à la Connerie est lancée, il déchire sa chemise bas de gamme (ou prend le temps de la déboutonner, selon l'urgence, ça coûte cher ces machins là) et laisse apparaître le "S" de Super Connard. Il devient alors un grand reporter, glorifié par les femmes et adulé par les adolescents épris de masturbation, écrivant des articles au lyrisme débridé pour le décrié mais quasi célèbre "Lansbmag" ! Il vole alors sans plus attendre (sauf si son feuilleton TV préféré n'est pas encore terminé) au secours de la Connerie dans un slip trop serré porté par dessus son colant carline, enveloppé dans une cape ressemblant à un pled de canapé, et hurlant "Supeeeeeeeer Connaaaaaaaaaard !". La foule en délire a alors coutume de s'ecrier: "Qu'il est con !", "Il est vraiment trop con", ou "Quel connard !". Les enfants le reconnaissent le premier: "Mais oui, c'est Super Connard !".


Time for action ! Super Connard se prépare à intervenir ! Tremblez connards, vous allez tomber sur plus fort que vous !

Bon, tout ceci est bien joli mais ça ne nourrit pas forcément son connard... Du coup, ce professionnel de la connerie étudie toute proposition: baptêmes, mariages, bar-mitzvahs, faites appel à ce con pour une soirée "bêtement" réussie !

Une vieille tantine dont le grain de beauté de visage, gonflé par les années, est percé de quelques poils noirs, vous saoule à un dîner de famille ? C'est une mission pour Super Connard ! Grâce à une salve de Super Conneries, il renverra l'indélicate dans les cordes pour le compte. Un chef un peu trop pénible au travail ? Super Connard s'en occupe ! Sans aucun scrupule, il vole au secours du déconneur bridé par les impératifs professionnels bureaucratiques et castrateurs. Tout comme quelques uns de ses sémillants collègues (dont les noms et les profils délectables seront à découvrir très bientôt dans nos prochains numéros), il a signé la Charte "Limite Zero" (inspiré du Petit Nicolas version 2002, "Tolérance Zéro"). Ainsi, sa puissance de feu n'a (pratiquement) aucune limite.

Bref résumé des caractéristiques de cette nouvelle idole des jeunes:

Ses super pouvoirs:

- des salves de conneries superpuissantes et illimitées
- recharge automatique de la connerie suivante "on the fly", pas de risque d'enrayement de la machine.

Son talon d'Achille:

- la travaillonite: mis devant un bureau avec un PC, un projet, et une deadline, il devient vert (comme la Kryptonite), se recroqueville, boude, et se trouve parfois dans l'incapacité de se montrer débile... une exposition prolongée peut s'avérer mortelle !

mercredi 14 mars 2007

Le BLMS à l'Académie Française !

Les quatre fantastiques mettent une majuscule à leur Histoire...

Qui aurait l'outrecuidance d'oser l'affirmer en l'an de grâce 2007 ? Qui se permettrait aujourd'hui une telle assertion ? Oui, dites le moi, qui s'autoriserait à mentir à sa propre personne en clamant qu'il n'a jamais admiré un ou tous les membres du BLMS ? Certes, le quasi-mythique quatuor a surtout sévi dans la première moitié des années 2000, signant quelques retentissantes répétitions et premières skis aux pieds, dans les pentes les plus abjectes de l'Alpe. Le tout sous le regard admiratif et béat d'une bonne demi douzaine de fans, la plupart d'entre eux allant d'ailleurs par la suite devenir leurs proches amis et/ou collègues amateurs de pentes extrêmes.


Outre leurs remarquables réalisations initialement inspirées par l'empereur du ski de rando Isérois, Caïus Volodius (et par ses irremplaçables petits bouquins de la collection Toponeige), les historiens s'accordent à dire que c'est en grande partie par leur beauté plastique (enfin surtout celle du B), leur charisme torride, ainsi que leurs expressions bientôt cultes que ces frères de sang ont forcé le respect et surtout l'amitié de la petite communauté skiante Grenobloise.

Ainsi, "Point ne se chie !", "C'est nimp", "Baaaaaaaaaase !", "Muf", ou encore "Aaaaeuh !" sont-ils entrés dans le langage commun d'une poignée d'irréductibles du cligno à 2 euros. Le "BLMSpagnol" est ainsi devenue la 1279ème langue mondiale, ce qui n'est pas rien ! Mais au final, qu'est-ce que tout cela ? Que restera-t-il quand nos héros auront déserté la scène des grandes pentes engagées ? (Ce qui est déjà le cas depuis un petit bout de temps si l'on se réfère à leur site quasi-fossile) Pas grand chose. Bien sûr, quelques forts skieurs continueront de lancer un petit "Base !" en hommage aux stars englouties avant de se jeter dans le vide d'un 5.4, mais le monde entier aura oublié tout de ce qui a fait ces hommes. Leurs rictus stupides, leurs expressions débiles, leur calembours à la petite semaine. Leur oeuvre en quelque sorte.

Les plus grands, cependant, sont immortels. Molière, Hugo, Voltaire, et plus proche de nous Sartre, Duras, ou Loana (du Loft) ont laissé leur trace dans l'Histoire. L'immortalité donc sera le dernier défi du BLMS. Avant de disparaître, à jamais, l'esprit tranquille, le corps en paix. Laisser leur patte, leur griffe, dans les livres. Un challenge à la (dé)mesure de nos néo-trentenaires. Tous trentenaires ? Non, un petit dernier résiste encore et toujours à l'envahisseur... le blondinet ! Mais trève de plagiat, voici la preuve irréfutable que le BLMS est passé du monde pointu de la montagne à celui, très vaste, de Monsieur (ou plutôt "mademoiselle") tout le monde. La preuve ? Cet article du numéro 244 de "20 ans", un confrère plebiscité par les fillettes prépubaires en mal d'hormones.

Le terme "basent", 3ème personne du pluriel du verbe "baser" (employé entre guillemets et entouré de rouge dans le document joint à cet article), fut probablement introduit dans la langue Fr
ançaise par le BLMS et usité sans ménagement (ni trêve) depuis un bon petit paquet d'années par le même BLMS (bien aidé par la suite par leurs sémillants collègues du Nimp Crew). Il vient de l'activité ultra confidentielle dénommée base-jump, plus que certainement ignorée par l'équipe rédactionnelle du sus-nommé magazine pour acnéiques.

Savoir comment un mot si noble a bien pu atterrir dans une publication philosophique aussi renommée que grand public demeure à ce jour un mystère inexpliqué... mais nous allons mener l'enquête !