mercredi 18 octobre 2006

Le Petit Corsica Madness Illustré: c'est parti pour la superproduction de l'été !

Latest news of the forehead... ou les dernières nouvelles du front !

Comme tout bon journaliste, j'avais préparé en amont du challenge 4S une loghorée vantant les mérites de celui qui ne pouvait que s'imposer en 2006, l'incontournable B. Un gros mois plus tard, où en sommes nous ? Forfait à cause de son grave accident, le B est en rééducation à St Hilaire, remarquablement entouré, notamment (et c'est une exclusivité Lansb Mag) par une charmante kinésithérapeute, dont nous publierons probablement l'entretien exclusif sous peu.

Les épreuves des 4S se sont donc déroulées sans l'un de ses plus charismatiques compétiteurs. Le challenge a vu la victoire du régulier Nicolas Montigaud devant votre serviteur, parvenu se hisser de la 4ème place du général à la seconde lors de l'épreuve de CAP, qu'il a pourtant ratée.


Le L lors de son triple hommage à l'épreuve de vélo de route: on le voit ici vénérer l'esprit de la polaire rouge du B, vêtu de la tenue Carrera chère à Marco Pantani en 95, et arborant un brassard noir en hommage à l'ami Caster, qui "allait mourir" lors de ce chrono. Au final cette séance cul-tuelle a porté ses fruits, le L améliorant son record de 55" sur cet infâme exercice et montant sur la 3ème marche du podium derrière la fusée Rajat et la mobylette Jipé.

Jipé, dominateur sur deux roues au général en l'absence sur les trois épreuves de quelques monstres sacrés (Rajat, Chorier), s'est retrouvé bouté sur la plus petite marche du podium suite à une prestation quasi incompréhensible en CAP vu le rythme cardiaque hallucinant qu'il est capable de maintenir... L'ironman Xavier Delore s'est quant à lui emparé de la 4ème place, une épreuve de CAP en demi-teinte le privant du podium final sur lequel il était pourtant installé. On notera les démonstrations de force de l'incontournable Rajat, du talentueux Julien Chorier, et du filiforme mais terriblement efficace Greg Druais lors de quelques apparitions en "guest stars". Un grand bravo à tous les participants, que le 4S spirit soit avec vous jusqu'à l'édition 2007 de ce monument du sport Grenoblois !

En attendant, "con promis, chose due" comme dirait l'autre, voici la diffusion exclusive de la superproduction estivale: "Le Petit Corsica Madness Illustré édition 2006". Trente pages de conneries sous le soleil Corse, pour faire passer les longues journées pluvieuses d'automne au boulot. Soyez fidèles, et régalez vous !

LPCMI 2006: Introduction

2006 : l’année du changement. Le passage redouté de la barre fatidique des 30 ans bien sûr, mais aussi le grand chambardement professionnel : des relations de plus en plus tendues au travail, une incompatibilité chronique avec J.E., le chefaillon le plus incompétent du grand Sud Est, et l’irrépressible envie de prendre l’air, de voler de mes propres ailes me font enfin franchir le pas. C’est décidé, je me lance. Passons sur le bras de fer Xerox/Lansb qui m’a gâché mon printemps et causé du souci avant mon départ pour l’UF6.

Ce dernier stage de formation, pourtant correctement préparé, ne s’est pas toujours déroulé sous les meilleurs auspices. En effet, avec une petite vingtaine de canyons réalisés en un gros mois, dont une dizaine sous la tutelle du terroriste Tessanne qui finira même par m’uriner au visage**, ce qui fait de lui la personne avec laquelle j’ai été le plus intime de toute mon existence, j’avais mis toutes les chances de mon côté. Grande gueule notoire et homme inflexible sur quelques principes (parfois discutables j’en conviens), je ne tarde pas à me mettre à dos, au cours d’une journée de merde, un encadrant non moins haut en couleurs, D. S.

Une journée noire où je pars seul en bagnole du sordide « Château de la Causega », suis la mauvaise camionnette en rêvassant au son d’une chanson insipide à la radio italienne, et finis par me retrouver isolé, sans téléphone* portable ni carte ni topo, à la recherche du canyon de la Ceva. Un peu d’intuition, de flair, de mémoire, et de millimètres de gomme me permettront de limiter la casse à trois quarts d’heure de retard seulement. Mais il était écrit que ce jour serait maudit et la suite ne s’améliora pas, avec en point d’orgue une discussion houleuse sur l’homogénéité des enseignements prodigués lors du stage. Cela explique probablement ma note de stage tout juste passable (10) alors que dans l’ensemble, il me semble, toute forfanterie mise à part, avoir mérité bien plus au regard de mes prestations et comparativement à celles de certains de mes collègues. L’exam technique sera en revanche une belle réussite, ce qui me permet d’empocher cette fameuse UF Canyon, que sept stagiaires* tout de même se verront refuser. La suite de mon projet peut donc voir le jour.

Je pars en Corse le 7 juillet après m’être offert un beau baudard Petzl ainsi qu’une paire de 5-10 Canyoneer flambant neuves. Passer sa vie dans l’eau avec du matos approximatif ne me semble pas être une solution, et à l’heure du bilan je me félicite de ce choix. Je décide arbitrairement de débuter ma saison professionnelle le 15. Cela me laisse le temps de m’installer au village, de profiter de la plage, de récupérer ma grand-mère presque nonagénère et tout juste sortie du bloc opératoire, parée pour une nouvelle décennie d’aventures d’insulaires !

J’ai pris le parti de découper ces deux mois en un abécédaire original, calquant ainsi mon œuvre sur celle de François Marcantoni, ex-truand truculent auteur d’un livre savoureux sorti récemment sur « le milieu » des années 60-70. Monsieur François, le milieu et moi de A à Z. Un ouvrage que j’ai dévoré et que je recommande vivement aux nostalgiques d’une époque où l’honneur et la parole donnée n’étaient pas de vains mots. Surtout chez les bandits. Tout ça pour ajouter qu’au cours de notre voyage littéraire (vu la longueur on peut même parler d’odyssée !), les mots suivis d’une astérisque (*) font l’objet d’une rubrique dans l’abécédaire, on pourra donc s’y reporter. Une bonne idée empruntée à l’ami Marcantoni encore une fois…



** Aussi horrible qu’authentique… Nous pissions côte à côte quand le malotru, observant jalousement la différence d’échelle entre nos deux engins, visa haut avec son petit tuyau. Je me jetais, combinaison débraillée, directement dans la vasque terminale de l’Imberguet pour rincer l’ignoble liquide tiède. L’eau gelée me saisit immédiatement mais je promis de me venger. Et je le ferai, tremble Manu !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Quant à cette anecdote, il n'y a aucune gloriole à tirer de la différence de taille de vos engins respectifs, tant il est vrai que Dame Nature s'est moquée du Tessanne lors du dimensionnement de ses attributs...

Darras Lucien a dit…

D'abord et avant tout, j'adore la Corse... Qui ne l'aimerait pas, dès qu'on la connaît ! Merveille !

Bonjour et merci de me lire. Nous disposons de documentaires inédits du monde entier. Voir :
wat.tv/musidvd où vous trouverez 36 extraits de films.
Je suis le compositeur des musiques. Durée des dvd 30/50 mn.
Et merci de vos visions/écoutes ! Musiques souvent sérielles.
Autre intérêt pour vous : Faire mobbee/chine et vous aurez en intégrale six films. Pour la Chine, par exemple, deux heures de projection en quatre DVD ! Le Canada, le Maroc. Il y en a d'autres : Inde, Pérou, Argentine, Brésil, Croatie, Usa etc etc...
Si vous êtes intéressés, vous pouvez me joindre. Toute aide sera appréciée !
Bien sûr, je dispose d'un répertoire bien plus intéressant que la musique de films... Orchestre symphonique, musique de chambre, etc...
Merci à l'avance et cordialement à vous.

Lucien Darras